Christian Bégin sera porte-parole pour la Coalition pour la Constituante
Répondant aux rumeurs qui ont circulé les derniers jours, dans une lettre aux médias, Christian Bégin a donné l’heure juste sur son engagement politique: « Je ne serai pas candidat, mais si je l’avais été, ça aurait été pour un nouveau parti qui s’appelle Coalition pour la Constituante et qui affirme bien haut : Nous, on veut pas le pouvoir, on veut vous le donner. Et j’annonce que je serai un porte-parole national de cette Coalition. Je crois qu’il est important que la population sache qu’il existe une vraie alternative aux vieux partis qui ne peuvent pas, liés qu’ils sont par l’exercice du pouvoir tel qu’on l’exerce encore aujourd’hui, rénover en profondeur nos institutions démocratiques. Les seuls qui peuvent le faire, les seuls qui peuvent redonner son sens au mot démocratie, c’et Nous. Nous ne sommes pas condamnés à l’alternance inéluctable du bipartisme. Pour moi, il y a une autre voie…Il y a Nous! Nous au pouvoir! Nous avons tout ce qu’il faut au Québec pour faire comme en Islande, en Bolivie, en Tunisie, et il y a maintenant un parti qui nous propose cette voie. »
La Coalition pour la Constituante est une formation politique reconnue depuis un mois exactement; elle est dirigée par un exécutif collégial et représentée par des porte-parole nationaux et régionaux. 30 candidats volontaires, dont le seul engagement est de convoquer une Assemblée constituante non partisane chargée de rédiger une constitution avec et pour le peuple, ont déjà accepté de présenter leur candidature pour la Coalition, et plusieurs autres sont en préparation. La Coalition s’adresse avant tout à tous ceux qui désespèrent des partis politiques en place.
« Nous saluons le courage et la lucidité de Christian, a déclaré le Premier porte-parole de la Coalition, Marc Fafard, lui-même candidat dans Duplessis. Nous espérons que son geste incitera d’autres artistes, militants et simples citoyens à faire le choix de la démocratie. Ensemble, nous pouvons faire mieux que déloger le gouvernement Charest, nous pouvons écrire la première constitution démocratique du Québec. »