Le projet de monorail suscite l'intérêt
LA POCATIÈRE – Le Cégep de La Pocatière a reçu, le 12 avril, le directeur général de l'Institut de recherche en économie contemporaine (L'IRÉC), Robert Laplante, dans le cadre d’un déjeuner-conférence pour parler du projet de monorails suspendus électriques.
M. Laplante a présenté les résultats d'une étude réalisée en 2010 sur le projet d'une ligne de transport à travers le Québec par monorails électriques suspendus.
Essentiellement, ce projet réduirait l'utilisation de l'automobile, les coûts d'entretien des routes et les émissions de gaz à effet de serre. Avec une vitesse de croisière de 250 km/h, le monorail permettrait de relier Montréal et Québec en une heure.
« Bien plus qu’un monorail, le projet pourrait servir d’épine dorsale pour le transport électrifié du Québec », de mentionner M. Christian Plouznikoff, coordonnateur du Service de la formation continue et du Soutien aux entreprises au Cégep.
Il a d’ailleurs été proposé dans l’assistance de créer une table de concertation réunissant des acteurs de grandes entreprises, dont Bombardier, des élus et des représentants d’organismes pour forcer la réflexion.
Emplois
Selon l'IREC, l'installation de monorails dans l'agglomération de Montréal et dans les régions du Québec permettrait de créer jusqu'à 90 000 emplois. Des études démontrent aussi que les coûts de construction du monorail seraient inférieurs à ceux d'un TGV (train grande vitesse). De plus, il fonctionne mieux dans les conditions hivernales, d’ajouter M. Plouznikoff.
On peut voir une comparaison entre les deux types de véhicules sur le site.
L'idée de faire venir M. Laplante vient du député André Simard, notamment à cause de la présence de l'usine Bombardier et du Centre spécialisé de technologie physique à La Pocatière.