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«Rivière-du-Loup doit revenir négocier»

durée 4 avril 2012 | 15h51
  • Rivière-du-Loup - C'est en ces termes que le conseiller syndical Martin Massey a résumé la situation dans le litige qui oppose le Syndicat des employés municipaux et celui des travailleurs des loisirs et la Ville de Rivière-du-Loup.

    « Nous ne comprenons pas vraiment les objectifs de l’employeur qui, depuis le 21 mars dernier, étend les négociations des trois unités syndicales sur la place publique. Celui-ci utilise des donnés partielles et propose des comparaisons boiteuses qui n’offrent pas une information adéquate et respectueuse à la population », de préciser Jacques Pelletier, président des cols bleus.

    Dans un Bulletin municipal express distribué à l’ensemble de la population louperivoise, l’employeur expose trois demandes formulées à chaque unité syndicale : nouvelle structure salariale basée selon lui sur la moyenne de villes comparables, le partage égal des coûts des assurances et ce même partage, pour les coûts du régime de retraite et du déficit que celui affiche actuellement.

    Privatisation dénoncée

    De l’avis des présidences des unités syndicales, la première demande signifie l’imposition d’un recul salarial important. Pour les deux autres demandes, ces partages de frais d’assurances et de régime de retraite ont été négociés dans le passé et ce sont des acquis à préserver.

    Relativement au régime de retraite, les coûts sont élevés actuellement à cause de la crise financière mondiale qui a littéralement sapé les revenus de tous les fonds de retraite. Le conseil municipal ne peut tout de même pas tenir les salarié-es de la Ville responsable de l’état du régime de retraite alors que la gestion des ressources humaines contribue à ce même déficit tant au niveau du régime de retraite que de l’assurance collective.

    « Nous croyons que le conseil municipal tente à moyen ou à long terme de livrer la ville de Rivière-du-Loup aux mains du privé de là, l’importance pour nous de protéger des emplois de qualités pour le présent et le futur », a déclaré Micheline Paré, vice-présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des loisirs de Rivière-du-Loup.

    Rivière-du-Loup comparable à Rimouski?

    Dans le document distribué à la population, les salaires des personnes salariées de Rivière-du-Loup sont comparés avec ceux de Rimouski, deux villes pourtant bien différentes. Alors que la population louperivoise regroupe un peu plus de 19 000 personnes, Rimouski compte près de 50 000 habitants. « Les comparatifs de salaires ne doivent pas être les seuls éléments à retenir lorsque l’on compare des conventions collectives », a fait savoir la CSN par voie de communiqué.

    « Alors que les négociations se déroulaient normalement, nous assistons à cet étrange scénario. Pour nous, il est clair que c’est à la table de négociation que les parties doivent chercher des solutions au lieu de perdre son temps et de gaspiller l’argent des contribuables dans la publication de documents qui, au final, désinforment la population », affirme Martin Petits, du service des communications de la CSN.

    Enfin, la CSN dit étudier actuellement des données financières de la Ville obtenues en vertu de la Loi d’accès à l’information. Elle en dévoilera les grandes lignes sous peu.




    commentairesCommentaires

    6

    • PM
      Pierre Maltais
      temps Il y a 13 ans
      Je suis d'accord qu'on ne peut tenir responsable les employés de la hausse des coûts du régime de retraite mais est-ce la faute des citoyens? Mon REER à fondu comme neige au soleil dans les dernières années et je dois en payer les frais. Peut-on m'éviter, monsieur le maire, de payer en plus les frais du régime de retraite déficitaire des employés de la ville? Sans rencune
    • FD
      F. Desjardins
      temps Il y a 13 ans
      Moi quand un syndicat me sort l'expression ''protéger nos acquis'' je ne peux m'empêcher de penser à quel point il n'a pas de vision, à quel point il est figer et inflexible. En 2012, il n'y a plus rien d'acquis, le monde évolue trop rapidement, s'adapter, se remettre en question, remettre en question ses modes de pensée, ses idées rétrogrades est la seule voie vers la longévité, la protection des emplois et la rentabilité.
    • EFS
      Ex fonctionnaire syndiqué
      temps Il y a 13 ans
      "Le conseil municipal ne peut tout de même pas tenir les salarié-es de la Ville responsable de l’état du régime de retraite alors que la gestion des ressources humaines contribue à ce même déficit tant au niveau du régime de retraite que de l’assurance collective." Ça veut dire quoi cette affirmation? Quelqu'un (le syndicat?) peut-il m'expliquer comment la gestion des ressources humaines peut être blamée pour le déficit du régime de retraite. Désolé, je ne comprends pas... Par ailleurs, en ce qui concerne les supposés reculs salariaux, je n'ai pas assez d'information pour me faire une idée définitive, mais au premier coup d'oeil, y'a pas trop de gens exploités dans cette unité syndicale... Quand à l'affirmation que le partage de frais d'assurances et de régime de retraite est un acquis à préserver, laissez mon rire. Jamais je n'aurais pensé qu'un partage de ce type puisse exister. C'est fou furieux! Moi qui pensait naïvement que partout les employés payaient au près 50 % de ces régimes. Ce que je comprends avec la logique syndicale, c'est que y'a jamais rien qui doit reculer dans leurs conditions et que les acquis on doit toujours au minimum les préserver, sinon on peut toujours en remettre par dessus. Et si la ville vous disais : le salaire que vous avez négocié la dernière fois, c'est un acquis pour nous et dans cette nouvelle convention, pas d'ajustement pour les 10 prochaines années! Pu capable d'entendre cette réthorique de déconnectés.
    • JF
      J-F
      temps Il y a 13 ans
      Au départ les syndicats sont nées pour que les travailleurs ne soient pas traités comme des esclaves,beaucoup travaillaient 12 hrs par jour pour quelques sous. Aujourd'hui, c'est devenu une grosse machine à faire de l'argent sur le dos des travailleurs en fesant semblant de les défendres! Les cotisations sont exagérées et les travailleurs n'ont souvent pas le choix de coopérer par peur de représaille de la part de ceux qui sont censés les protégés! Les syndicats sont devenue les parasites de ceux qui travail,prenant une partie de leurs salaire contre une supposer ''protection'' cela ressemble beaucoup à un certain model de ''Protection'' à l'Italienne!!
    • SC
      Simon Côté
      temps Il y a 13 ans
      Non mais avez-vous vu le salaire de ces gens la la semaine dernière sur le document que la Ville a fait circulé? Allons nous vraiment avoir de la sympathie pour ses gens qui gagnent plus que n'importe qui a RDL pour le même type d'emploi. Pas étonnant que la Ville se tourne vers le privé.
    • A
      aL
      temps Il y a 13 ans
      Alors il ne faut pas comparer les salaires des employés de la ville de Rivière-du-Loup avec ceux de Rimouski... C'est vrai que travailler 35 ou 40 heures par semaine à RdL est beaucoup plus fatiguant qu'à Rimouski. Boucher un nid-de-poule ou débloquer un revoi pluvial à Rivière-du-Loup est BEAUCOUP plus difficile qu'à Rimouski. C'est normal que nos cols bleus gagnent un meilleur salaire ici. Non mais, ce représentant syndical nous prend vraiment pour des valises!!! Bravo à la Ville de RdL de mettre ses culottes et de résister à ce chantage.
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