Une semaine de grève au Cégep de Rivière-du-Loup
C'est ce jeudi que l'Association générale des étudiants du Cégep de Rivière-du-Loup (AGECRL), qui regroupe 1 122 membres de la population étudiante, s'est jointe au mouvement de protestation qui compte maintenant plus de 200 000 étudiants à travers la province.
En tout, 327 étudiants (50,1 %) se sont prononcés en faveur de la grève, 308 contre (47,97 %) tandis que 7 étudiants se sont abstenus de voter.
En vertu des règlements internes de l'Association générale des étudiantes et étudiants du Cégep de Rivière-du-Loup, seuls les étudiants présents à l'assemblée de jeudi midi ont pu exercer leur droit de vote, nous a expliqué la responsable des relations externes de l'AGE, Anacha Rousseau. Ce qui explique le taux de participation de 57,21 % (642 étudiants sur 1122).
« Je suis très heureuse de la décision rendue par la majorité des étudiants présents à l’assemblée. Ce vote démontre de façon convaincante que les élèves du Bas-Saint-Laurent s’opposent aux décisions intransigeantes de notre gouvernement » ajoute Anacha Rousseau.
Piquetage et manifestations
Les étudiants seront présents sur la ligne de piquetage tous les jours de la semaine. De plus, ils se rendront à une journée de manifestation régionale le 19 mars à Rimouski avec les étudiants des cégeps de Rimouski et d'Amqui en plus de ceux de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR).
Le 23 mars, ils participeront à la grande manifestation nationale prévue dans les rues de Montréal, où quelque 100 000 étudiants sont attendus.
Les cours seront repris
La semaine de cours qui sera annulée sera reprise à la fin de la session, nous a confié vendredi le directeur général du Cégep, Claude Roy. En vertu du Règlement sur le régime des études collégiales, l'établissement doit obligatoirement offrir 82 jours d'enseignement par session. On a donc prévu, en quelque sorte, les journées de tempête ou de grève qui peuvent survenir ici et là dans une année.
« La semaine prochaine, les enseignants et le personnel de soutien vaqueront à leurs occupations. Les opérations continuent mais il n'y a pas de cours », explique M. Roy.
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