La traverse Trois-Pistoles–Les Escoumins reprendra du service
À la somme de 490 000$, octroyée par le ministère des Transports annoncée le 13 février dernier, s’ajoute une mise de fonds de 500 000 $ provenant de la Régie intermunicipale des infrastructures portuaires (R.I.I.P.) de Trois-Pistoles et Les Escoumins, qui regroupe les entités municipales de Les Escoumins, Trois-Pistoles, Notre-Dame-des-Neiges et la communauté innue d’Essipit et qui investiront chacune 125 000 $. Ce montant servira aux travaux de réfection nécessaires à la reprise de service de l’Héritage I.
« La détermination des administrateurs a été inébranlable, transformant les incertitudes en solutions et travaillant d’arrache-pied depuis six mois afin de s’assurer que la traverse pourra reprendre », souligne le président. L’incertitude sévissait jusqu’à la semaine dernière où les dernières pièces se sont mises en place, permettant l’annonce officielle de la reprise.
Appel aux CLD et SADC
Un manque de 300 000 $ reste toujours à combler et la Compagnie s’est tournée vers les CLD et SADC des territoires concernés par la traverse.
« Nous espérons que les CLD et SADC répondront positivement à notre demande puisque la traverse est un outil indispensable du développement local en matière économique et sociotouristique, pour les deux rives, poursuit M. Rioux. La Compagnie emploie près de 30 personnes et contribue indirectement à la consolidation de divers emplois du secteur tertiaire en plus de générer des retombées financières estimées à plusieurs millions de dollars. » Si toutefois la réponse des organismes devait être négative, le président affirme qu’ils se tourneront vers les institutions financières.
La Compagnie de navigation des Basques a fait appel à la firme de consultants Services Bruno Gagnon afin d’étudier les possibilités de développement d’un projet récréotouristique rive nord/rive sud qui aiderait à la vitalité du service de traversier.
La première traversée entre Trois-Pistoles et les Escoumins a eu lieu le 15 avril 1913. « Ce lien entre les deux rives existe depuis presque 100 ans et les communautés de part et d’autre du fleuve désirent le conserver, souligne M. Rioux. Cependant, la traverse doit vivre d’une manière convenable et nous devons, d’ici trois ans, trouver une solution durable. La vente à une compagnie privée est aussi envisagée. »
L’Héritage I, présentement à Matane, sera bientôt conduit au chantier de la compagnie Méridien Maritime qui entreprendra les travaux afin que le bateau soit prêt pour la première traversée de la saison prévue le 24 mai prochain.
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