Le nouveau visage de la SQ
Les souliers à chausser sont grands. Non seulement Claude Ross a su bâtir une relation de confiance avec la population et les représentants des médias, mais il doit aussi chausser ceux de l’agente Johanne Levasseur, qui outre son travail d’agente en prévention pour le corps de police municipal, faisait aussi office de relationniste.
« Le territoire est grand, lance d’emblée Claude Doiron. Les souliers le sont aussi, mais je ne compte pas remplacer M. Ross ou Mme Levasseur, mais j’aspire à faire un travail aussi empreint d’honnêteté et de rigueur. À ce sens, Claude est un exemple à suivre », souligne le nouveau relationniste.
Claude Doiron est âgé de 48 ans, originaire de la Gaspésie et père de deux enfants. À l’instar de Claude Ross, il a été patrouilleur pendant 18 ans. M. Doiron est un policier intégré du défunt corps de police municipal de Rimouski au sein duquel il a œuvré de 1991 à 2002. L’intégration, il connait.
« J’ai toujours été un gars de terrain et j’ai sensiblement le même bagage que le sergent Ross. J’ai été patrouilleur, patrouilleur nautique et motoneige, de même que technicien en alcotest puis depuis quatre ans, superviseur de relève au poste de la SQ de Rimouski-Neigette », raconte le sergent.
Et les relations médiatiques et communautaires? « J’ai toujours baigné là-dedans. J’ai été conférencier dans les écoles, je donne de la formation au niveau du cégep en techniques policières en plus d’être formateur pour les policiers. C’est donc un cheminement naturel pour moi. Quand le concours s’est ouvert, j’ai postulé », répond Claude Doiron.
Et si Rivière-du-Loup n’est pas la rue à côté de son bureau du poste de Rimouski, il entend être présent chaque fois que la situation l’exigera. « Je serai présent! », a-t-il promis en guise de conclusion.
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