Les étudiants en Techniques d’intervention en loisir en stage partout au Québec
2 février 2012 |
14h29
La majorité des stagiaires se retrouvent dans la région de Québec et aussi dans le Bas-Saint-Laurent. De plus, les régions de Saguenay, Côte-Nord, Chaudière-Appalaches et La Montérégie accueillent des étudiants.
Le Cégep de Rivière-du-Loup désire souligner la collaboration de ces organisations des secteurs scolaire, récréotouristique, municipal ou communautaire et institutionnel qui permettent ainsi à un étudiant en Techniques d’intervention en loisir de pouvoir vivre une expérience concrète de travail dans un milieu dynamique.
Chacun des stages est varié selon le milieu que l’étudiant a choisi. On retrouve le plus grand nombre de stagiaires en milieu scolaire, particulièrement dans les écoles secondaires. Jérôme Murray a choisi le Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l'Avenir de Rivière-du-Loup suite à une visite scolaire : « J’ai eu l’occasion de connaître Guy Paquin, technicien en loisir et son enthousiasme et sa passion envers sa profession m’ont donné le goût qu’il soit le tuteur de mon stage d’intervention. J’avais très hâte de pouvoir accomplir les tâches d’un technicien en loisir. J’apprécie l’ambiance et la clientèle scolaire de l’école est dynamique. J’organise différentes activités tels que le bal des finissants, des sorties sportives etc. Je suis très satisfait d’avoir choisi cet endroit car je désire travailler dans une école ».
Les stagiaires du Cégep de Rivière-du-Loup qui ont choisi le milieu municipal et communautaire, se retrouvent dans des services de loisir ou des maisons de jeunes où par exemple ils coordonnent les activités de la semaine de relâche, de la soirée des bénévoles, etc. Le milieu institutionnel permet aux stagiaires de réaliser des activités de loisir pour la clientèle des centres d’accueil et d’hébergement, des centres hospitaliers, etc., comme la Semaine du loisir en institution, la préparation d’un spectacle donné par les résidents. Les stagiaires du milieu récréotouristique travaillent entre autres dans des centres de ski ou des centres de plein air et ils organisent des compétitions ou tournoi.
Depuis quelques années, les enseignants utilisent des technologies à distance pour effectuer la supervision de certains stages qui se font en régions moins accessibles et même à l’international, ce qui permet d’offrir la possibilité aux étudiants de retourner dans leur milieu respectif. Rappelons qu’en 2010 et 2011, des étudiants ont fait leur stage en France.
La quarantaine d’étudiants qui effectuent un stage d’intervention d’une durée de 15 semaines, pourront appliquer les connaissances et les compétences acquises au cours des deux ans et demi de formation au Cégep de Rivière-du-Loup. Ce stage terminal effectué lors de la troisième année vient compléter la scolarité du travailleur en loisir.
Le programme Techniques d’intervention en loisir propose trois stages aux étudiants soit un stage d’observation en première année, un stage d’animation en deuxième année et un stage d’intervention en troisième année. C’est une formation très en demande auprès de plusieurs employeurs. Le taux de placement des étudiants en Techniques d’intervention en loisir est excellent.
Selon la Relance au collégial en formation technique 2010 du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 10 mois après la fin de leurs études, 97,7 % des finissants étaient en activité soit 72,7 % des diplômés en emploi et 25 % à la poursuite d’études, notamment à l’université.
Pour plus d’information, on peut consulter le site Web à http://loisir.cegep-rdl.qc.ca.
Commentaires
3 commentaires
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LF
Le fureteur
Il y a 13 ans
Quelle aberration que cette Option Loisirs à Rivière du Loup, au coeur d'une région la plus pauvre du Québec?
Toujours crû que la première coupure à faire dans une famille lorsque les difficultés financières sont présentes se faisaient au niveau des loisirs. À moins que la région veuille exporter ses jeunes une fois formés?
Désolant quand même de manquer de places pour réaliser les stages des étudiants et de devoir les essaimer un peu partout à travers la province! Les coordonnateurs de stages ont certainement beaucoup à faire pour suivre tout se monde.
Vrai que ça permet à ces professeurs de protéger leurs emplois même si les étudiants ne trouvent pas toujours la job désirée ..au salaire décent.
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K
Karo
Il y a 13 ans
Bien que les étudiants soient éparpillés dans la province, c'est pour tous un choix. Ils ont eux mêmes fait la demande de stages dans les milieux, c'est eux qui devaient s'en occuper. De plus, ces techniciens sont là pour justement promouvoir le loisir dans les municipalité et non pas pour apauvrir les gens. Le loisir ne coute rien si les subventions sont là et c'est la job des techniciens en loisir de trouver du financement pour des activité qui vont permettre au gens d'avoir du plaisir et permettre au ados d'être encadrés au lieu d'être dans les rue a faire du trouble. alors quand on ne sait pas de quoi on parle, on s'abstient. C'est un emploi très important dans chacune des municipalité.
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LF
Le fureteur
Il y a 13 ans
@caro
Si tu savais Caro comme je sais de quoi je parle!
Avec des subventions?
Mais qui les donnent ces subventions et d'où vient l'argent? Des poches des contribuables.
Des techniciens pour amuser et s'amuser?
As-tu connu les 4H, les scouts, etc?
Plein d'activités qui réunissaient tout le monde sans qu'il en coûte rien.
Et pis le bricolage? Les excursions en fôret improvisées, la pêche en ruisseau, etc, toutes des activités que chacun inventait à sa façon.
Y a-t-il un cours d'histoire du loisir au Québec dans votre programme?
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