Fusion de l'ADQ et de la CAQ
22 janvier 2012 |
18h41
Par Nicolas Ouellet
journaliste
Toutefois, seulement 54 % des membres de l'ADQ ont exercé leur droit de vote, du 9 au 19 janvier.
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Le chef de l'Action démocratique du Québec, Gérard Deltell, a commenté ainsi le résultat du vote des membres de son parti en faveur de la fusion avec la CAQ : « Pendant 18 années, l'ADQ a été le seul véritable véhicule de changement politique au Québec. Aujourd'hui, elle franchit un pas énorme en unissant ses forces avec la Coalition avenir Québec afin d'offrir aux Québécois un gouvernement réaliste et responsable », a déclaré M. Deltell.
Gérard Deltell a profité de l'occasion pour rendre hommage à tous ceux qui ont tenu à bout de bras l'Action démocratique du Québec depuis plus de 18 ans, Jean Allaire et Mario Dumont en tête.
Réactions
Pauline Marois, chef du Parti québécois, a jugé sévèrement la faible participation des membres de l'ADQ au vote de fusion. Elle a également rappelé qu'avec ses neuf députés, la Coalition ne répond pas aux critères requis pour que le parti soit reconnu à l'Assemblée nationale.
Les libéraux, par la voix du président du parti Marc Tanguay, n'ont pas non plus été tendres envers les adéquistes.
« Lorsque 63% des membres refusent de se prononcer en faveur d'un geste aussi important, on ne parle plus d'une fusion mais d'une simple disparition. Il faut dire que ce n'est pas tous les jours qu'on offre à des militants de renier les idées et les principes qu'ils ont toujours défendus pour souhaiter gagner quelques points de sondage. »
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