Moyens de pression à la Résidence Hélène-Lavoie
Rivière-Ouelle - Les travailleuses de la Résidence Hélène-Lavoie de Rivière-Ouelle, membres du Syndicat québécois des employés de service, section locale 298 (FTQ), sont en moyen de pression afin de protester contre la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective échue depuis avril 2011.
« Les négociations sont bloquées. Nous demandons un contrat de travail qui améliore les conditions de travail, en particulier les salaires, les journées de maladie et les vacances. On parle ici d’une résidence privée qui offre probablement les pires conditions de travail au Québec dans ce secteur d’emploi. La majorité des travailleuses gagnent entre 9,65 $ et 10 $ l’heure pour prendre soin des personnes âgées », a déclaré Paul-André Caron, conseiller syndical.
Les travailleuses se sont donné le mandat de recourir à des moyens de pression, qui pourraient éventuellement aller jusqu’à la grève. Ainsi, au cours des prochains jours, toutes les personnes salariées afficheront clairement leur mécontentement dans le milieu de travail.
« Il s’agit de notre troisième négociation dans cet établissement et les relations de travail sont toujours conflictuelles. Les copropriétaires de la résidence refusent de reconnaître la valeur du travail de ses employées », a ajouté Paul-André Caron.
« Seule la résidence de Rivière-Ouelle est syndiquée, mais les conditions de travail que nous négocierons pour Rivière-Ouelle s’appliqueront également à La Pocatière », de conclure M. Caron. Le comité de négociation est formé de Claudette Lavoie, Suzanne Boucher et Paul-André Caron.
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