Postes Canada en lock-out
« Les grèves tournantes ont eu un impact considérable sur les revenus à court terme de notre entreprise. Les pertes estimées de Postes Canada s'élèvent à près de 100 millions de dollars après les grèves à Montréal et à Toronto, et ce chiffre augmente tous les jours? », a soutenu la société de la Couronne dans un communiqué.
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« Le problème est exacerbé par le fait que Postes Canada continue d'absorber le coût des salaires des 45 000 membres du STTP pendant que leur syndicat inflige des pertes considérables à l'entreprise par son mouvement coûteux de grèves tournantes », a-t-on ajouté.

Des employés de Postes Canada à Rivière-du-Loup manifestaient mercredi matin.
Photo : Mario Pelletier
Mises ensemble, l’accélération du déclin des volumes de courrier et l’impossibilité de livrer le courrier à temps et de façon sécuritaire « ne laissent d’autre choix à Postes Canada que de prendre cette décision. »
Syndicat
Plus tôt cette semaine, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes (STTP) affirmait que : « Postes Canada fait tout ce qu'elle peut pour provoquer un débrayage national dans l'espoir que le gouvernement intervienne », disait Denis Lemelin, président national du STTP et négociateur en chef.
Le STTP a proposé de suspendre sa grève tournante et de retourner au travail, à condition toutefois que Postes Canada accepte de remettre en vigueur la convention collective arrivée à échéance afin que ses membres bénéficient de protections au travail, mais Postes Canada a refusé. Le STTP affirme que son offre de mettre fin à la grève tient toujours.
Lock-out
Les dirigeants de Postes Canada croient qu’un lock-out est le meilleur moyen de résoudre rapidement cette impasse et de forcer le syndicat à examiner sérieusement les propositions qui traitent de la baisse des volumes de courrier et du déficit de 3,2 milliards de dollars du régime de retraite.
« Postes Canada n'a pas besoin de s'en prendre au service pour nous amener à négocier. Le STTP est à la table de négociation et il est prêt à négocier un règlement. Il n'y aurait pas d'impasse, si Postes Canada acceptait de négocier », a lancé Denis Lemelin.
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