Découvrez le géocaching au club Amiski
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Le géocaching consiste à trouver des caches à l’aide d’un GPS de chasse et d’y laisser son nom et son identification de l’association de géocaching (www.geocaching.com). C’est également sur ce site que les adeptes de ce loisir doivent s’identifier pour trouver les coordonnées GPS des nombreuses caches dissimulées dans le monde. Le géocaching se pratique dans plusieurs pays, vous pouvez donc en profiter pour découvrir des caches lors de vos voyages de vacances.
« C’est une chasse au trésor internationale », de commenter Roger Deschênes de Saint-Antonin. Celui-ci a d’ailleurs installé pas moins de 200 caches dans la région de Rivière-du-Loup. Il estime le nombre total de caches dissimulées dans la région à 300. En saison estivale, on en trouve d’ailleurs 90 le long du parcours de la piste cyclable Petit-Témis de Rivière-du-Loup à Cabano.
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« Beaucoup de gens nous connaissent par ça. Nous avons rencontré des personnes de l’Espagne qui ont trouvé une cache dissimulée près de notre maison. Une autre fois, il s’agissait d’une femme du Nouveau-Mexique », d’ajouter sa conjointe, Shella Rioux.
Le 5 mars
Au club Amiski, M. Deschênes et Mme Rioux ont installé 30 caches d’hiver que l’on peut trouver en effectuant une randonnée en raquettes. Le parcours complet de 13 kilomètres se fait dans environ cinq heures et vous avez deux refuges chauffés pour vous reposer quelques instants. « Ce n’est pas un concours ou une course, vous trouvez une cache et vous y inscrivez votre nom », de souligner M. Deschênes.

À l’aide de GPS de chasse, on peut situer une cache à environ trois mètres de précision.
Photo : Mario Pelletier
Le samedi 5 mars, le couple, en collaboration avec le club Amiski, organise une journée spéciale pour les amateurs de ce loisir. Le rendez-vous est fixé à 9 h 30. Vous apportez vos raquettes, votre lunch et vous aurez à payer le coût exigé par le club pour circuler dans le sentier de raquette qui est de 3 $. Pour terminer la journée, un souper est prévu à la Rôtisserie St-Hubert de Rivière-du-Loup. Pour les gens du KRTB qui voudraient être initiés à ce loisir, ils pourront accompagner des participants le 5 mars. À cet effet, ils peuvent contacter Roger Deschênes à l’adresse électronique [email protected]. Vous pouvez également accéder à la page de l’activité.
« Nous avons déjà une vingtaine d’inscriptions, dont certaines personnes viendront de Montréal pour participer à cette activité. Notre objectif est d’atteindre 50 inscriptions », a précisé Roger Deschênes. « Jusqu’à maintenant, nous avons pu constater que des personnes de Québec et de Rimouski ont mis leur nom dans des caches situées au club Amiski », a indiqué Shella Rioux.
4 000 caches trouvées
À discuter avec Roger et Shella, on comprend vite qu’ils ont fait de ce loisir une passion. « Nous faisons cela depuis 2007 et nous avons trouvé plus de 4 000 caches au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en République dominicaine, etc. Nous allons en vacances et nous regardons sur le site pour trouver s’il y a des caches », a mentionné Roger Deschênes.
M. Deschênes connaît une dizaine de personnes dans la région de Rivière-du-Loup qui pratiquent le géocaching. Avec un GPS de chasse, on peut situer une cache à environ trois mètres de précision. Il s’agit souvent d’un pot de petites dimensions, mais on peut en trouver de toutes les formes et de toutes les grandeurs.
En terminant, voici un petit conseil pour les personnes qui voudraient installer une cache en milieu urbain. Faites attention pour que votre cache ne ressemble pas à un colis suspect. C’est un loisir, il ne faudrait pas ameuter tout le voisinage. Cela s’est déjà produit à Rivière-du-Loup et à Saint-Antonin.
Plus d'infos sur le géocaching au www.quebecgeocaching.com
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