Gérard Deltell est prêt à livrer bataille
Par Dany Plourde
Journaliste
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À la suite du déclenchement de l'élection partielle dans le comté de Kamouraska-Témiscouata, votre journal Info-Dimanche a rencontré ce dernier pour discuter avec lui des différents sujets de l'actualité.
Gérard Deltell semble très heureux d'avoir de nouveau comme candidat dans Kamouraska-Témiscouata celui qui avait failli battre le défunt député et ministre Claude Béchard à l'élection générale de 2007, Gérald Beaulieu, « un homme impliqué dans sa communauté et bien connu dans le monde des affaires et social, en plus d'être un père de famille extrêmement dynamique », de souligner le chef adéquiste.
Outre son candidat et les enjeux du parti, l'ADQ compte mettre en lumière au cours de cette partielle le bilan du Parti libéral du Québec. « N'oublions pas que ce gouvernement est une gêne pour l'ensemble du Québec, qu'il y a une crise d'éthique terrible et sans précédent et que ce gouvernement dit souvent des choses pour faire par la suite tout le contraire », explique Gérard Deltell.
Soulignant que France Dionne a quitté le PLQ et son siège de député en milieu de mandat pour aller tenter sa chance sur la scène fédérale et se faire battre par le bloquiste Paul Crête en 1997, le chef de l'ADQ rappel que cette dernière « porte l'effigie libéral et qui dit libéral, dit malheureusement scandale ».
Du côté du PQ, Gérard Deltell souligne que le parti se chicane toujours sur les questions de constitution et pour faire un nouveau référendum au Québec. « Ce sont des gens qui essaient de se faire des illusions entre eux autres et quant ils sont ensembles, ça parle fort de souveraineté alors que nous savons très bien que les gens ne sont plus là du tout, que le Québec n'est plus là. Le plus bel exemple de cette situation est François Legault, figure de proue du Parti québécois pendant 10 ans, voilà qu'il dit publiquement qu'avec la sociale démocratie, on s'en va dans le mur avec ça, et qu'il est temps d'avoir un parti de centre droite, ce que nous sommes ».
D'ailleurs, au sujet de la possible fondation d'un nouveau parti politique de droite au Québec, Gérard Deltell raconte que « grâce justement aux gens du comté de Rivière-du-Loup, depuis 15 ans l'ADQ a toujours fièrement défendu contre vents et marées cette voie de centre droite, celle d'un gouvernement réaliste et responsable ». Ce dernier ajoute que « depuis 40 ans, péquiste et libéraux se sont passés la pelle pour creuser le trou du Québec. Résultat, on est la 5e nation la plus endetté au monde, on est la province qui reçoit le plus de péréquation parce que le Québec est pauvre, on est sclérosé par l'immobilisme implanté par les lobbys syndicaux et environnementaux... alors assez, c'est assez! ».
Gérard Deltell désire cependant attendre de voir ce que François Legault fera avant d'en dire davantage au sujet de ce nouveau mouvement. « Pour le moment, ce n'est que spéculation. On verra bien au cours des prochains mois si le tout se précisera et ce que seront les idées véhiculées par cette éventuelle formation politique. Pour le moment, nous sommes le parti de centre droite et on va l'assumer pleinement ».
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