André Simard veut représenter le Parti québécois
4 octobre 2010 |
10h52
Par Mario Pelletier
Journaliste
Le conseil exécutif national du Parti québécois a annoncé la tenue de l'assemblée d'investiture qui se déroulera à 14 h 30 le 13 novembre prochain au Complexe municipal de Saint-Alexandre-de-Kamouraska.
L’ex-député bloquiste, Paul Crête, qui a présenté M. Simard, a mentionné que le gouvernement du Québec avait six mois après la date de la démission de M. Béchard pour déclencher une élection partielle. Rappelons que celui-ci avait démissionné seulement quelques heures avant son décès.
Disparition du comté
Cette élection partielle a cependant un contexte très particulier parce que rien ne garantit, c’est plutôt le contraire pour le moment, qu’il y aura toujours une circonscription de Kamouraska-Témiscouata dans environ deux ans dans le cadre d’une éventuelle élection générale au Québec.
La proposition actuelle du Directeur générale des élections (DGE) de la Commission de la représentation électorale prévoit la disparition du comté de Kamouraska-Témiscouata tel qu’il existe depuis sa création en 1972. Le DGE propose que le comté soit partagé ainsi: le Témiscouata vers Rivière-du-Loup, et le Kamouraska vers Montmagny.
Et il faut un consensus de tous les députés (libéraux, péquistes et adéquistes) pour modifier la Loi et permettre de conserver les trois circonscriptions menacées de disparaître. Jusqu’à maintenant, les libéraux et les péquistes se renvoient la balle et mettent la faute sur leurs adversaires.
Pendant ce temps, les députés en région, indépendamment de leur allégeance politique, veulent tous une solution pour conserver le pouvoir politique des régions. Le candidat à l’investiture du PQ ne fait pas exception. « Je rejoins la volonté du milieu de ne pas affaiblir le pouvoir des régions », d’indiquer M. Simard. Dans son argumentation nationale cependant, le PQ a mentionné ne pas vouloir ajouter de comté.
André Simard
André Simard est un jeune retraité. Il y a quelques mois, il était directeur général de l’Institut de technologie agroalimentaire (campus de La Pocatière et de Saint-Hyacinthe). « Je suis disponible et motivé », a-t-il indiqué. M. Simard a fait de quatre grands thèmes québécois les siens. Il désire notamment se préoccuper particulièrement de l’agriculture, des forêts, de l’éducation et de la santé. Concernant l’entreprise Bombardier à La Pocatière, il souhaite un dénouement rapide : « Je suis heureux de la volonté d’aller maintenant dans un contrat de gré à gré. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, ça aurait dû se passer avant. »
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