Il traverse le Canada en patins à roues alignées
12 juillet 2010 |
13h00
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Parti de Colombie-Britannique depuis 72 jours, le jeune athlète parcourt quotidiennement entre 50 et 75 kilomètres. Il compte bien rejoindre Halifax le 24 juillet prochain. À ce moment il aura patiné plus de 5 500 kilomètres. Ces derniers jours, il a traversé la région de Kamouraska, Rivière-du-Loup et des Basques.
L’idée de traverser le Canada lui est venue après le décès de son oncle, Tony Fréchette, décédé à l’âge de 52 ans suite à long combat contre le cancer. « Il a eu le cancer de la vessie à 48 ans. Quelques années plus tard, le cancer s'est répandu et il a perdu sa lutte en 2007. Nous sommes très proches comme famille, donc ça nous a grandement affectés », raconte-t-il.
Daniel Cloutier est escorté par son amie de cœur Chantal Courcelle et son père, Donald Courcelle.
Photo : Chantal Courcelle
Daniel Cloutier s’est alors rappelé le périple de l’ancien joueur de hockey, qui a notamment évolué avec les Bruins de Boston, Sheldon Kennedy. En 1998, l’ex-joueur de la LNH a traversé le pays en patins à roues alignées afin de lutter et de sensibiliser la population face aux abus sexuels commis sur les enfants.
On s’en doute, un tel périple est ponctué d’embûches et d’épreuves. La nature ne s’est pas gênée pour mettre à l’épreuve la détermination du jeune homme. La pluie, les vents violents, sans oublier une chaleur accablante et l’humidité ont parsemé son voyage. Mais Daniel tient bon.
Et quand la fatigue, mentale comme physique, vient à prendre le dessus, le Franco-Manitobain peut compter sur son amie de cœur Chantal Courcelles et son beau-père qui conduit la caravane, Donald Courcelle. « Certains matins, c'est très difficile de se motiver à patiner, mais en pensant à mon oncle et à toutes les autres personnes qui ont dû souffrir à cause du cancer, ça me motive à continuer », souligne-t-il.
Photo : Chantal Courcelle
Sur le Québec, Daniel retient la chaleur de la population, la générosité des gens. « Nous n’avons pas eu à payer pour aucun camping et les gens sur la route sont très respectueux », ajoute-t-il. Québec oblige, comme il l’écrit lui-même sur son blogue, pas facile le patin à roues alignées sur nos « belles » routes. « I really had to battle since the roads were really bad to skate on » (C'est une vraie épreuve puisqu'il est très difficile de patiner sur les routes).
Pour suivre Daniel Cloutier tout au long de son périple ou pour faire un don à la Société canadienne du cancer, vous pouvez consulter le site Internet www.dontstopbelieving.ca. À noter que Daniel et son équipe acceptent aussi les dons sur la route et envoyés par la poste.
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