Corps retrouvé à Notre-Dame-du-Portage
26 mars 2010 |
12h12
Le directeur de la régie intermunicipale Kamloup, Yvan Rossignol, souligne : « Le corps de l’homme que nous avons retrouvé ce matin montre des signes indiquant qu’il a séjourné longtemps dans les eaux du fleuve ».
Le directeur de la régie intermunicipale, Yvan Rossignol, a suppervisé les opérations.
Photo : François Drouin
Le corps a été aperçu en matinée par une dame résidant dans le secteur. Elle a immédiatement appelé le propriétaire de la maisonnette qu’elle loue, Jacques Paradis. « Je suis allé voir. Ça aurait pu être le corps d’un phoque ou d’une petite baleine. Mais, non, j’ai bien vu que c’était un corps humain. J’ai tout de suite appelé les urgences », raconte M. Paradis.
« Le corps n’était pas en bon état. Pour moi, ça fait un bail qu’il se promène dans l’eau. C’est certain que ce n’est pas quelqu’un d’ici », ajoute-t-il. Les policiers ont retrouvé peu d’indices sur le corps de l’homme. « L’individu est torse nu », souligne un pompier. Néanmoins, selon nos informations, une clé aurait été retrouvée sur le corps.
Photo : François Drouin
Le coroner Renée Roussel s’est présenté sur les lieux vers 11 h 15. La dépouille a ensuite été transportée vers la morgue où une autopsie sera pratiquée. Les causes du décès, de même que l’identité de l’individu, ne sont pas encore connues.
Photo : François Drouin
Du côté de la SQ, on parle toujours d’un homme d’un âge inconnu. « Le corps a été transféré au laboratoire des sciences judiciaires de Montréal pour identification de l’individu, mais aussi des causes du décès », explique la sergente Geneviève Denis de la Sûreté du Québec. Elle précise aussi que la noyade n’est pas confirmée et que le corps pourrait s'être retrouvé à l'eau après le décès.
L’enquête suit son cours et les résultats de l’autopsie devraient être connus d’ici quelques semaines. On peut déjà affirmer qu’il ne s’agit pas de la dépouille de Jacques Marquis, disparu dans les eaux du fleuve à la fin janvier face à l’Île-Verte.
Les vents forts ayant sévi dans le secteur hier ont sans doute poussé le corps vers la berge où il a été aperçu ce matin. « Il ventait franc-nord hier soir, et quand le vent vient de là, c’est dans ces cas là que l’on retrouve des décombres de la mer, du bois et autres choses », souligne M. Marquis. C'est la deuxième fois qu'il est témoin d'un tel évènement. Le premier ayant eu lieu à Saint-André-de-Kamouraska, il y a de cela de nombreuses années.
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