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Erreur médicale : le CHRGP réagit à l’histoire du petit Arcadio

durée 18 mars 2010 | 00h02
  • Rivière-du-Loup - Mercredi en fin d'après-midi, la direction du CHRGP a finalement réagi à l’histoire du petit Arcadio, ce bambin âgé de deux mois qui a connu des complications suite à l’infiltration d’un soluté posé au service de pédiatrie du CHRGP et dont l’histoire avait fait les manchettes nationales au réseau TVA.

    Par voie de communiqué, la direction du CSSS de Rivière-du-Loup affirme avoir pris le temps nécessaire afin d’analyser les événements de « façon sérieuse et exhaustive ». Le directeur général, Raymond April, reconnaît qu’un jeune enfant y a subi des dommages qu’il espère « les plus réversibles possible ».

    Toujours par voie de communiqué, M. April a tenu à témoigner des regrets sincères de la part de l’ensemble de l’organisation. Il ne cache pas qu’il y ait des possibilités d’une poursuite judiciaire.

    ARCADIO
    Quant à eux, les parents du jeune Arcadio n’ont pas caché qu’ils évaluaient avec leur procureur la possibilité d’intenter une poursuite. De son côté, le bambin qui a subi avec succès deux greffes de peau sur son bras, prend du mieux.

    Sur les ondes de CIEL-FM, le père du bébé, Raphaël Pizzi, a confirmé que deux plaies sur trois ont été fermées et que le petit Arcadio était maintenant en mesure de bouger les doigts et son poignet.

    M. Pizzi avait aussi confirmé que le CHRGP leur a proposé des soins psychologiques. Un geste apprécié des parents qui n’écartent toujours pas la possibilité de poursuivre le centre hospitalier.

    CSSS DE RIVIÈRE-DU-LOUP
    De son côté, le CSSS de Rivière-du-Loup, sur le conseil de ses avocats, a précisé qu’il s’abstiendrait de commenter directement l’événement. Toutefois, M. April tient à informer la population qu’une analyse approfondie a eu lieu et que « certains apprentissages en ont déjà été tirés ».

    Le communiqué émis soutient que si les causes de l’événement sont « multifactorielles et ne sont pas dues, uniquement à une erreur humaine et encore moins à de la négligence du personnel infirmier », il n’écarte pas pour autant l’erreur humaine.
    Le CSSS assure aussi que certaines mesures ont déjà été mises en place afin qu’une pareille situation ne se reproduise pas.

    Selon la clinicienne gestionnaire des risques, Manon Gariépy, chargée de l’enquête en collaboration avec la commissaire aux plaintes et à la qualité des services, Anne-Marie Rieu, « un tel événement est rarissime et bien sûr malheureux, mais il nous a quand même permis d’améliorer encore la dispensation des soins ».

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