Des revendications et des roses
Les cinq champs d’action ont été portés au nom de la Marche mondiale des femmes. Celles-ci concernent l’autonomie économique des femmes, le bien commun et accès aux ressources, la violence envers les femmes, la paix et la démilitarisation et les droits des femmes autochtones.
Parmi les revendications des femmes, notons l’augmentation du salaire minimum à 10,66 $ l’heure, l’abolition des catégories à l’aide sociale (apte et inapte), la fin de la privatisation des services publics et communs (santé, éducation, eau, énergie éolienne), la mise en place de mesures concrètes pour prévenir et lutter contre les violences envers les femmes.
Les représentantes demandent aussi que le gouvernement du Canada garantisse leur droit de décider d’avoir ou non des enfants, que le gouvernement du Québec interdise le recrutement militaire dans tous les établissements du Québec, que le Canada retire immédiatement ses troupes de l’Afghanistan et que le pays signe la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
D’autres actions seront organisées du 12 au 16 octobre pour chacun des champs d’action. Ces actions culmineront le 17 octobre avec un grand rassemblement national à Rimouski. Au même moment, 70 délégations de pays se regrouperont en République démocratique du Congo pour la clôture de la Marche mondiale des femmes.
Collaboration : Tommy Lavoie, leplacoteux.com