Cabano • Le samedi 5 décembre, vers 7 h 15, une quinzaine de pompiers de la brigade incendie de Cabano ont eu à se rendre à l’usine Norampac de Cabano pour combattre un feu de résidus de bois. Un feu qui perdurait depuis près d’une semaine et qui a été causé par le « surchauffage » du résidu.

Les pompiers, aidés des travailleurs de Norampac, auront travaillé pendant plus de cinq heures à tenter d’éteindre le brasier qui courait sous le monticule de résidus, mais en vain. Malgré tous leurs efforts, ils n’ont pas été en mesure de rejoindre le centre du brasier.

« Nous avons éteint ce que nous pouvions, nous sommes allés aussi loin que nous pouvions aller », raconte le directeur adjoint de la brigade, Sylvain Michaud. Puis selon les procédures établies, les pompiers et travailleurs ont entrepris de colmater et de boucher l’entrée d’air à l’aide de résidus imbibés d’eau.

Ce type de résidu de bois est utilisé afin d’alimenter et de chauffer les bouilloires au bois de l’usine. Le brasier s’était déclaré il y a près d’une semaine. « Les employés croyaient avoir réussi à l’éteindre, mais finalement samedi, ils ont dû nous appeler », raconte M. Michaud.

PYROLYSE
Il faut savoir que ce type de feu est plutôt fréquent dans les chutes de bois. En effet, en se décomposant, les résidus de bois sous l’effet de la pyrolyse, créent une combustion par la chaleur et sans flamme. Dans le cas présent, la problématique était de rejoindre le cœur du brasier.

Devant cette problématique, il a été convenu de le sceller. Malgré qu’il s’agisse de ses réserves, Norampac profitera de la semaine pour brûler les résidus concernés dans ses bouilloires.