François Lapointe visite des industries de transformation du bois
St-Pamphile – Le candidat du NPD dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe, a visité des entreprises de Montmagny et de St-Pamphile en compagnie de Peter Julian, porte-parole du NPD en commerce international et critique de l'entente du bois d'oeuvre.
« L'ingéniosité développée à Montmagny dans le domaine des maisons en charpente de bois et des chalets préfabriqués est exceptionnelle, il n'est pas surprenant que de tels produits connaissent des succès à l'international », a affirmé Peter Julian après une visite chez Maison Laprise.
À la suite de rencontres avec des gestionnaires et des ouvriers de deux industries de transformation du bois de St-Pamphile, M. Lapointe partageait les réflexions suivantes : « grâce à un travail acharné et des miracles de gestion, l'activité se maintient dans nos industries, mais on sent beaucoup d'insécurité et une précarité des activités, la situation actuelle ne peut pas continuer sans provoquer des conséquences encore plus graves. Comment se fait-il que des tonnes de copeaux de bois ne trouvent pas de débouchés dans la production d'énergie en 2009? L'absence de courage politique des autres partis dans le dossier des énergies renouvelables ces 4 dernières années est inacceptable et a commencé à appauvrir nos régions. »
« Il était irresponsable d'appuyer l'entente du bois d'œuvre sans prévoir que certaines clauses de cette entente rendraient impossible pour nos gouvernements d'aider l'industrie; les Américains peuvent s'appuyer sur cette entente pour imposer des poursuites et des pénalités incessantes. Il nous faut un plan d'action pour sortir de cette mauvaise entente et finalement permettre une relance de l'industrie. Je suis prêt à m'assoir pour discuter de ce plan avec ceux qui sont contre l'entente, mais aussi avec ses défenseurs qui, eux aussi, se questionnent sur les conséquences prochaines d'une pénalité de 200 millions de dollars qui sera fort probablement imposée au Québec et à l'Ontario », a pour sa part conclu M. Julian.