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Le printemps est sournois...

durée 16 mai 2009 | 00h00
  • Rivière-du-Loup - En matière d’incendie de forêt, un mythe persiste toujours : « La période critique pour les feux, c’est l’été, quand il fait très chaud! ». La réalité est toute autre.

    Au printemps, les risques d’incendie sont aussi grands. Rappelons qu’avant l’apparition de la nouvelle végétation, quelques heures d’ensoleillement suffisent à assécher le combustible de surface, rendant la forêt environnante extrêmement vulnérable. L’herbe sèche, les feuilles mortes et les broussailles sont très propices à la propagation des flammes, même si le temps est frais et que certaines zones forestières sont encore couvertes de neige.

    Plusieurs résidants profitent du printemps pour faire le grand ménage de leur terrain. Ils font brûler des branches ou encore des rebuts. En un rien de temps, une bourrasque peut propager le feu sur de grandes distances, détruisant au passage résidences et autres bâtiments.

    La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) lance donc un appel à la prudence à tous les résidants, puisque leurs divers brûlages provoquent près de la moitié des incendies combattus avant la fin mai.

    Avant d’allumer, renseignez-vous!

    La SOPFEU invite les résidants à se renseigner auprès de leur municipalité et à se conformer à la réglementation relative aux brûlages. S’il est possible de faire un feu :

    •  allumez-le dans un endroit dégagé, sur sol minéral;
    • évitez de brûler lors de grands vents;
    • ayez sur place le matériel d’extinction approprié, afin d’intervenir promptement.

    Bilans 2008

    Des précipitations régulières et souvent abondantes ont caractérisé la saison de protection 2008. Bien que ce bilan météo ait contrarié les vacanciers, il a été fort bénéfique pour les forêts qui ont subi peu de dommages.

    Sur la Côte-Nord, 16 foyers ont noirci 5 hectares. 2008 constitue ainsi la saison de protection la plus clémente en près de 25 ans, soit depuis que des statistiques pouvant servir de point de comparaison sont compilées. Sa plus proche rivale est 2004 (24 feux, 12,2 ha). La moyenne rapporte 5 fois plus de brasiers et des pertes supérieures à 8 000 hectares.  Un seul foyer a été amorcé par la foudre l’an dernier et toutes les causes humaines d’incendies étaient en baisse.

    Au Bas-St-Laurent et en Gaspésie,  les flammes se sont propagées à 9 reprises sur un total de 0,1 hectare. Sur ce territoire, 2008 affiche également le bilan le plus positif des 25 dernières années. Cette année remarquable est cependant talonnée de près par 2007 (13 feux - 2,6 ha).

    On dénombre habituellement 4 fois plus d’incendies et des dommages supérieurs à 40 hectares. La foudre n’a laissé aucune trace dans la région l’an dernier. Quant aux causes humaines d’incendies, chacune enregistre une baisse significative.

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