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Une année sabbatique? Pas de panique avec Katimavik!

durée 26 février 2009 | 00h00
  • Ça y est, fiston a pris son courage à deux mains pour vous l’annoncer : il pense différer son inscription au cégep pour prendre une année sabbatique.  « Quoi!? Sabbatique?! NOooooon!», lui répondrez-vous, en vous accrochant désespérément à la chaise la plus proche, priant silencieusement pour que ce ne soit qu’un mauvais rêve.
     
    Chers parents, pas de panique!  Avant que votre tête fasse un 360°, sachez qu’il existe une option aussi trippante que formatrice pour votre progéniture qui a décidé de prendre une pause de ses études.

    Depuis 30 ans, Katimavik, le plus important programme d’apprentissage basé sur le service volontaire au pays, offre aux jeunes provenant des quatre coins du Canada une alternative de choix aux bancs d’école.
     
    L’année sabbatique, un phénomène émergeant

    Si le « gap year » fait office de rite de passage dans plusieurs pays anglo-saxons, notamment au Royaume-Uni et en Australie, le phénomène est beaucoup plus récent au Québec. Or, alors que leurs pairs remplissent présentement leurs demandes d’admission à un programme d’études supérieures, de plus en plus de jeunes Québécois décideront de sortir du cadre traditionnel afin de prendre une année ou encore, quelques mois de répit après le secondaire ou le cégep, pour s’accorder un temps de réflexion et vivre des expériences concrètes, hors du milieu scolaire.
     
    Réflexion + structure = expérience bénéfique

    Profitable la sabbatique?  Les récentes études statistiques sont unanimes : les jeunes qui prennent une sabbatique mûrement réfléchie et bien employée à la fin du secondaire performent généralement mieux à leur retour et sont plus outillés pour atteindre leurs objectifs de vie.  D’ailleurs, chez nos voisins du sud, des universités prestigieuses comme Princeton[1] et Harvard[2] encouragent carrément leurs élèves à prendre une année de répit avant d’entreprendre un programme d’études supérieures dans leur établissement.  
     
    Mais répit n’égale pas traîner devant la télé, au contraire!  Les spécialistes s’entendent plutôt pour dire que pour qu’elle soit bénéfique, la sabbatique se doit d’être structurée.  Que votre ado soit intéressé par le bénévolat, le voyage ou l’apprentissage d’une langue seconde, le programme Katimavik est taillé sur mesure pour les jeunes gens qui profiteraient avantageusement d’une « parenthèse utile » féconde en découvertes : découverte de soi, de sa voie, de son pays.
     
    Katimavik : un projet précis et bien encadré à leur proposer

    Conjuguant les bienfaits du séjour linguistique, du stage professionnel et de l’implication communautaire dans un séjour de 6 à 9 mois à la découverte de différentes provinces canadiennes, Katimavik s’appuie sur un programme d’apprentissage structuré qui amène ses jeunes participants à développer des compétences susceptibles de mieux diriger leur scolarité et d’augmenter leur employabilité. Cette aventure unique à « l’école de la vie » permet ainsi aux jeunes de mieux se connaître, d’expérimenter différents milieux de travail, de se responsabiliser, de découvrir gratuitement leur pays et d’apprendre l’anglais.
     
    Cet inestimable bagage d’expériences concrètes se révèle donc souvent complémentaire à une éducation formelle apprise sur les bancs d’école.  Katimavik constitue ainsi une parenthèse profitable dans leur cheminement personnel et professionnel :
     
    «  Lorsque ma fille Julie m’a annoncé qu’elle partait pour Katimavik, j’étais très inquiet car j’avais peur qu’elle quitte l’école à tout jamais» dit René Blanchette, père d’une participante du programme. « Toutefois, lorsqu’elle est revenue à la maison, j’ai été émerveillé par la maturité et le sens de la débrouillardise qu’elle avait acquis pendant son expérience.  Elle qui était à peine sorti de l’Abitibi, elle est revenue parfaitement bilingue, avec une ouverture sur le monde que je ne lui connaissais pas.  Et je suis maintenant le fier papa d’une jeune bachelière très épanouie».  

    Si votre adolescent est prêt à aller de l’avant, ne sait pas encore vers quel domaine d’études s’orienter ou à quelle carrière se destiner, s’il est en quête d’expériences à la fois excitantes, éducatives et productives, de celles qui changent une vie, mettez-le sur la bonne piste et invitez-le à visiter le www.katimavik.org.  Les inscriptions au programme 2009-2010 sont présentement en cours.
     
    À propos de Katimavik

    Le programme d’apprentissage est axé sur cinq volets : le leadership, les langues officielles, la protection de l’environnement, la découverte culturelle et un mode de vie sain. Au terme du programme, chaque participant aura fourni quelque 900 heures de travail communautaire, à raison de 35 heures par semaine, à des organismes sans but lucratif. Depuis 1977, plus de 28 000 jeunes Canadiens ont participé au programme Katimavik.

    commentairesCommentaires

    1

    • L
      LINDA
      temps Il y a 16 ans
      SEULEMENT POUR LEURS RAPPELLER QU'CI AU QUÉBEC ET BIEN ON PARLE FRANÇAIS ET QU'EUX, DEVRAIENT S'HABITUER À LE FAIRE. CE N'EST PAS PARCE QU'ILS PROVIENNENT DE D'AUTRES RÉGIONS QUE LA NÔTRE, QU' ILS ET QU'ELLES NE DOIVENT PAS PARLER NOTRE BELLE LANGUE. JE SUIS D'ACCORD QUE NOUS DEVONS NOUS EFFORCÉS À PARLER L'ANGLAIS LORSQUE NOUS ALLONS DANS LEURS VILLES NATALES, MAIS EUX AUSSI DOIVENT S'EFFORCÉS À LE FAIRE AFIN DE MIEUX APPRENDRE ET QU'ON SE COMPRENNENT MUTUELLEMENT. DE CETTE FAÇON, ILS AURONT BEAUCOUP MOINS DE DIFFICULTÉS À SE TROUVER DES FAMILLES D'ACCUEIL S'ILS ACCEPTENT DE PARLER COMME NOUS. SANS RANCUNES ET BIENVENUS(ES) À CHACUNS ET CHACUNES D'ENTRE VOUS.
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