Un partenariat serait présentement en train de se construire entre l’Université du Québec à Rimouski (UQÀR) et la Ville de Trois-Pistoles afin de créer un projet pilote visant à relancer l’école d’immersion en langue française l’an prochain. Ce programme de l’Université Western en Ontario, implanté depuis plus de 90 ans dans la communauté, a pris fin en octobre 2024. 

Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, a été approché par quatre universités concernant la relance de l’école d’immersion. Une rencontre avec l’UQÀR après les Fêtes s’est avérée prometteuse et il a été témoin du sérieux des démarches de l’équipe de l’université. «Depuis le début de la mobilisation à Trois-Pistoles, nous avons créé un comité de relance qui se rencontre régulièrement. La forme du projet-pilote reste à déterminer. On ne parle pas d’accueillir autant d’étudiants qu’avant.»

La réponse du milieu pistolois permettra de mieux orienter cette initiative. M. Guilbert se dit bien conscient que le modèle familial d’accueil dans la Ville de Trois-Pistoles s’est modifié au cours des dernières années. Il est d’avis qu’avec un nombre d’étudiants réduit à 60, le recrutement de familles d’accueil pour les étudiants sera plus aisé. Pour le moment, l’interlocuteur principal de la Ville de Trois-Pistoles dans ce dossier est l’Université du Québec à Rimouski et le maire se dit optimiste pour la suite des choses.

De son côté, le conseiller en communication à l’UQÀR, Jean-François Bouchard, confirme que des pourparlers sont en cours avec la Ville de Trois-Pistoles concernant la relance de l’école d’immersion française à Trois-Pistoles. Il ne peut toutefois pas fournir plus d’information à ce sujet puisque le projet est encore à un stade préliminaire.