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Les éducatrices de CPE en grève pour une troisième journée le 17 février

durée 16 février 2025 | 06h01
  • Devant le refus du gouvernement d'agir pour contrer la pénurie et valoriser les emplois en CPE, la CSN annonce que la troisième journée de grève nationale aura lieu le 17 février. Les quelque 13 000 travailleuses affiliées à la CSN sont en grève partout au Québec dans plus de 400 CPE. Des rassemblements de quartiers se tiennent dans l'ensemble des régions.

    Il s’agira de la troisième journée de grève, d’une banque de cinq. Au Bas-Saint-Laurent, 10 CPE, dont 4 du KRTB, sont touchés par cette mobilisation.

    D’après la CSN, la pénurie de personnel frappe durement les CPE. Dans les derniers jours, aussi bien des éducatrices, que des parents et des directions ont interpellé le gouvernement pour qu'il en fasse davantage pour valoriser les emplois dans le secteur. 

    Alors que la négociation est une occasion à saisir pour bonifier les conditions de travail, le gouvernement avance à pas de tortue, se désole la CSN. Cette dernière La CSN, qui représente 80 % des CPE syndiqués, monte donc le ton avec une troisième journée de grève.

    La stratégie de négociation adoptée par le gouvernement a de lourdes conséquences aussi bien pour les familles que pour les travailleuses et les travailleurs, croit la CSN. Cette dernière indique q’elle propose plusieurs solutions pour assurer l'avenir du réseau, aussi bien pour améliorer les conditions de travail pour tous les titres d'emploi que pour agir pour les régions éloignées. 

    «Il n'y a que le gouvernement qui n'a pas l'air de comprendre l'urgence d'en faire plus pour valoriser les emplois en CPE. Les parents comme les travailleuses des CPE lui demandent d'agir. Il faut continuer d'accentuer la pression», lance Stéphanie Vachon, représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

    Dans cette négociation, les travailleuses demandent notamment une charge de travail moins lourde, une meilleure rémunération pour assurer l'attraction et la rétention, des primes de disparité régionale pour les employés de certaines régions éloignées, des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios bien balisés et respectés entre le nombre d'éducatrices et d'enfants, ainsi que par un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.

    «Les travailleuses et les travailleurs des CPE tiennent ce réseau à bout de bras depuis tellement d'années. Elles voient des collègues épuisées quitter leur emploi pour aller travailler ailleurs. Le gouvernement doit bonifier les conditions de travail et les salaires pour inverser cette tendance», explique Lucie Longchamp, vice-présidente responsable des secteurs privés de la FSSS-CSN.
     

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