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Deuxième journée de grève pour les éducatrices de CPE 

durée 6 février 2025 | 10h38
  • Info Dimanche
    Par Info Dimanche

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    Devant l’impasse qui persiste dans leurs négociations avec Québec, les quelque 13 000 travailleuses des CPE affiliées à la CSN ont exercé une deuxième journée de grève, d’une banque de cinq, le 6 février. Au Bas-Saint-Laurent, 10 CPE, dont 4 du KRTB, sont concernés par la grève. 

    Selon le syndicat, cette deuxième journée de grève dans toutes les régions du Québec vise à faire comprendre l’importance d’améliorer les conditions de travail et les salaires dans ce secteur particulièrement touché par la pénurie. Tous les membres du personnel sont touchés, que ce soit les éducatrices, les employés des cuisines et les équipes administratives. 

    Rappelons que la CSN représente 80 % des CPE syndiqués et que d’autres journées de grève pourraient s’ajouter dans les prochaines semaines si la négociation n’accélère pas. 

    Les travailleuses demandent : 

    • une charge de travail moins lourde ;
    • une meilleure rémunération pour assurer l’attraction et la rétention ;
    • des primes de disparité régionale pour les employé-es de certaines régions méloignées ; 
    • des mesures pour améliorer la qualité des services aux enfants, entre autres par des ratios bien balisés et respectés entre le nombre d’éducatrices et d’enfants, ainsi que par un meilleur soutien pour les enfants ayant des besoins particuliers.

    «Le gouvernement a une stratégie déplorable. Il laisse traîner la négociation alors qu’il est urgent d’implanter des solutions ambitieuses pour freiner la pénurie dans les CPE de la région. Il devra expliquer aux parents pourquoi il refuse d’en faire plus pour s’assurer de bonifier nos conditions de travail. Nous nous mobilisons dans la région pour que le gouvernement entende raison», lance Nancy Bourque, présidence du Syndicat des employées des Centres de la petite enfance de la MRC de Rivière-du-Loup (CSN).

    «L’une des choses que le gouvernement ne semble pas comprendre, c’est que les problèmes qui touchent nos CPE concernent l’ensemble des employé-es sur tout le territoire québécois. Si la pénurie est forte partout, elle l’est encore plus dans certaines régions éloignées, d’où l’importance d’y implanter des primes. Quand un CPE a du mal à recruter des responsables à l’alimentation ou des agentes et des agents administratifs, cela a un impact sur les enfants. C’est pourquoi la négociation ne doit laisser personne derrière», explique Liette Ross, vice-présidente régionale de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

    «Le gouvernement ne peut pas ignorer le cri du cœur des travailleuses des CPE de la région. Chaque jour, elles prennent soin de nos tout-petits. Elles veulent continuer de le faire, mais pour ça, il faut bonifier leurs conditions de travail et leurs salaires. Notre réseau des CPE est un joyau qui permet aux femmes de participer pleinement au marché du travail. Il faut continuer de tout faire pour le développer et, en ce moment, ça passe par la négociation», de conclure Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-St-Laurent-CSN.

    La CSN représente plus de 80 % des travailleuses syndiquées dans les CPE. La grève touche l’ensemble des régions du Québec, alors que la CSN est présente dans plus de 400 CPE.
     

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