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Deux radars pédagogiques installés à Saint-Simon-de-Rimouski

durée 6 décembre 2024 | 06h57
  • Lydia Barnabé-Roy
    Par Lydia Barnabé-Roy

    Journaliste de l'Initiative de journalisme local

    Une campagne de sensibilisation à la sécurité routière a été lancée cet été par Saint-Simon-de-Rimouski pour accroitre les conditions de vie de ses citoyens. Dans la semaine du 24 novembre, la Municipalité a poursuivi ses efforts en installant deux radars pédagogiques à chacune des entrées de son village traversé par la route 132.

    «On est entre deux tronçons de la 20 qui n’ont jamais été reliés de telle sorte que la circulation au fil des décennies […] a bifurqué vers la 132 et ça passe dans notre petit village et il n’y a pas de moyens de le contourner de façon adéquate ou satisfaisante», explique le maire, Denis Marcoux.

    Des automobilistes et camionneurs pressés, les Simonois en voient tous les jours. La zone de 50 km/h débute tout près du village et, rapidement, les conducteurs accélèrent à nouveau en voyant le panneau affichant la limite à 90 km/h à sa sortie.

    Les élus ont donc réfléchi à des solutions afin que les citoyens soient en sécurité lors de leur marche quotidienne et afin de réduire le bruit pour ceux qui habitent aux abords de la 132. À la saison estivale, des panneaux de signalisation ont été ajoutés dans la municipalité. En cette fin novembre, deux radars pédagogiques ont été installés. 

    Éventuellement, deux autres seront déployés sur le chemin de la Grève, un endroit aussi névralgique. «C’est un petit chemin qui n’est pas large et il y a des enfants qui sont là», souligne M. Marcoux.

    «On cherche par tous les moyens possibles d’améliorer les conditions de vie de nos citoyens», assure l’élu. C’est pourquoi la campagne de sensibilisation à la sécurité routière n’a pas de date de fin fixe, elle se poursuivra dans le temps.

    Avant de faire l’acquisition de radars, la Municipalité a pu en essayer grâce au ministère des Transports. «À chaque fois qu’on les avait, les effets étaient notables», soutient Denis Marcoux. 

    Les radars pédagogiques permanents ont demandé un investissement de 4 000 $. Saint-Simon-de-Rimouski a bénéficié d’une subvention du Fonds de la sécurité routière pour leur acquisition. La Municipalité pourra d’ailleurs récolter des statistiques, puisque les panneaux enregistreront plusieurs données.

    «Les données de vitesse et de débit enregistrées par les radars permettront à la Municipalité d’appuyer ses requêtes auprès du ministère des Transports pour que des solutions en termes d’aménagement de la route 132 puissent être développées dans les prochaines années», a souligné Saint-Simon-de-Rimouski par voie de communiqué. 

    Les élus sont souvent en communication avec la Sûreté du Québec afin d’améliorer la sécurité routière sur leur territoire. La Municipalité a aussi fait la demande afin qu’un radar photo fixe soit installé sur son territoire.
     

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