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Un automne chargé à la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk

durée 1 octobre 2024 | 06h02
  • Lydia Barnabé-Roy
    Par Lydia Barnabé-Roy

    Journaliste de l'Initiative de journalisme local

    Dans les prochaines semaines, la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk entamera la deuxième année de son projet pilote de chasse communautaire à la Réserve de Parke située à la limite de Saint-Alexandre-de-Kamouraska. Une dizaine de Wolastoqey chasseront à partir de la mi-octobre et ce, jusqu’à la fin du mois.

    L’an dernier, cette activité avait été un succès auprès des huit membres participants. Une dizaine de bêtes ont été abattues au total.  Toutefois, certaines personnes hors de la communauté wolastoqey s’étant rendues sur le territoire pendant cette période ont confié à Info Dimanche s’être inquiétées du nombre de coups de feu entendus.

    Questionnée à ce sujet et sur le quota auquel a droit la Première Nation, Shirley Kennedy a souligné que l’organisation était respectueuse de son entente avec le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. 

    Un comité de mise en œuvre, sur lequel siègent des gens du ministère et de la PNWW, dont Mme Kennedy en tant que Cheffe responsable des activités traditionnelles et des territoires, a été mis en place pour gérer les activités à Parke. Les membres se réunissent deux à trois fois par an.

    «C’est très suivi. Les gens ne sont pas laissés à eux-mêmes. On a une cheffe gardienne qui est là. Il y a un contrôle qui est fait, il y a des mesures de protection qui ont été instaurées, explique la Vice Grand Chef. S’il y a eu énormément de coups de feu, on peut présumer que ça peut être autour. Le territoire est extrêmement achalandé autour de Parke».

    «C’est très giboyeux, Parke. C’est une réserve qui n’a jamais été vraiment chassée. Donc il y a beaucoup beaucoup de bêtes», ajoute-t-elle. Cette année la PNWW a eu l’autorisation de chasser une vingtaine de bêtes. Elle a toutefois choisi de ne tuer que 15 orignaux et 7 chevreuils. Une dizaine de chasseurs participeront au projet pilote cette année.

    HALTE ROUTIÈRE À KATASKOMIQ

    Le projet d’halte routière à Kataskomiq, situé à la hauteur de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, «avance lentement mais sûrement». Cet automne, l’asphaltage des routes ainsi que la couche de base pour l’aire de repos destinée aux camionneurs seront effectués.

    Par la suite, les travaux d’aménagement du lot 1 seront réalisés, c’est-à-dire le fond du terrain et le réseau pluvial de la halte. Un appel d’offres sera aussi lancé dans les prochaines semaines pour le lot 2 qui comporte la construction du bâtiment pour la halte. Il comprendra, notamment, des douches pour les camionneurs et un dépanneur. 

    À mesure de l’avancée des travaux, la PNWW enchainera les réalisations des différents lots. En attendant, elle travaillera à leur conception. Shirley Kennedy soutient que l’échéancier sera respecté. L’organisation est toujours en discussion avec des pétrolières afin d’offrir du carburant à sa halte, ainsi qu’avec différentes compagnies pour l’installation de bornes de recharge électrique.

    Rappelons que la première phase du projet de la halte routière prévoit des investissements de 20 M$. La Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk espère notamment réaliser un espace de restauration, une boutique artisanale et une zone d’amusement pour enfants

    Une possible deuxième phase pourrait permettre la concrétisation d’un projet hôtelier. En février 2024, le Grand Chef Jacques Tremblay était demeuré prudent, soutenant que le conseil de la PNWW était toujours en pourparlers. «On va se donner le temps de digérer cette étape-là avant de voir ce qu’on va faire pour la suite», avait-il mentionné.
     

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