La TREMBSL rencontre la députation provinciale régionale
Réunis à Témiscouata-sur-le-Lac, le jeudi 16 mai, les membres de la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) ont accueilli Maïté Blanchette Vézina, députée de Rimouski, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia et Mathieu Rivest, député de la Côte-du-Sud.
La TREMBSL a profité de l’occasion pour rappeler à la députation et à la ministre responsable de la région que des demandes à forte adhésion régionale sont toujours sans réponse. La valorisation du travail forestier, le maintien des services de proximité et le financement du transport collectif sont au cœur des priorités régionales. La TREMBSL va poursuivre et intensifier ses efforts de représentations sur ces dossiers dans les prochaines semaines.
Les élus ont ensuite pris un moment pour féliciter la décision prise par l’Assemblée nationale d’interrompre le processus de révision de la carte électorale. La TREMBSL s’est mobilisée avec la députation régionale en novembre dernier pour demander le maintien des circonscriptions Matane-Matapédia et Rimouski. «Nous pouvons être fiers de cette décision qui est le résultat d’une mobilisation de toute notre région», déclare Bruno Paradis, préfet de la MRC de La Mitis et président de la TREMBSL.
Le projet de loi 57, qui vise à protéger les élus et à favoriser l’exercice sans entraves de leurs fonctions, était aussi à l’ordre du jour. La TREMBSL a d’abord rappelé l’importance d’un tel projet de loi pour soutenir la valorisation et la rétention des élu·es municipaux. Les membres conviennent qu’il est crucial de rehausser le niveau de civilité au sein de tous lieux d’expression citoyenne, comme les conseils municipaux, mais également sur les réseaux sociaux.
«La civilité est à la base d’une saine démocratie, il n’est pas question de museler l’expression citoyenne, mais il est impératif d’apprendre à mieux débattre au Québec, sans attaquer les personnes. Sur ce point, on a du chemin à faire, souligne Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles et vice-président de la TREMBSL. Nous pensons que l’ajout de formations sur la civilité et l’intimidation pourraient venir aider les élu·es dans leurs relations avec les citoyen, mais aussi entre pairs.»
Sylvie Blanchette, mairesse d’Amqui et membre de l’exécutif de la TREMBSL, précise que l’une des avancées du projet de loi 57 est qu’il autorise l'organisme municipal à prendre la responsabilité du recours juridique pour éviter que cette charge repose sur les épaules des personnes élues.
«Dans plusieurs petites municipalités, nos élu·es sont des personnes bénévoles qui cumulent d'autres responsabilités. Très souvent, même si elles sont victimes d’intimidation sévère ou reçoivent des menaces, elles ne vont pas prendre de recours juridiques. Elles vont plutôt opter pour une démission et là, on fait mal à la démocratie», explique Mme Blanchette.
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