Deuxième journée de grève du Front commun
Des milliers de grévistes devant les bureaux d’Amélie Dionne
Des enseignants, des infirmières, du personnel de soutien accompagnés, pour certains, de leurs enfants ont manifesté pour de meilleures conditions de travail devant les bureaux de la députée de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne à la deuxième journée de grève du Front commun.
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Marchant à travers la neige qui s’installe peu à peu sur le territoire, les grévistes sont partis du parc du Campus-du-Campus-et-de-la-Cité vers 9 h 15 pour se rendre jusqu’au bâtiment situé au 320, boulevard de l’Hôtel-de-Ville à Rivière-du-Loup. Indiquons que l'élue provinciale était absente lors de l'évènement.
Après des allocutions, les employés des secteurs public et parapublic ont scandé «So-so-so-solidarité», avant d’effectuer le chemin en sens inverse. Ils ont terminé la manifestation vers 11 h.
Rappelons qu’au Québec 420 000 employés membres du Front commun, dont 13 000 dans le Bas-Saint-Laurent, sont en grève de trois jours pour faire valoir leurs droits.
«Nous avons décidé de manifester devant le bureau de la députée Amélie Dionne pour nous assurer qu’elle comprenne le message; l’offre de son gouvernement aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public ne passe pas! Les augmentations de salaire ne couvriraient même pas l’inflation anticipée et nous appauvriraient. Nous n’accepterons jamais ça, surtout pas après tous les efforts qu’on nous a demandés pendant la pandémie», ont lancé d’une seule voix les porte-paroles du Front commun, Caroline Senneville, présidente de la CSN, Luc Gravel, deuxième vice-président de La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Maxime Ste-Marie, président du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS) du SCFP affilié à la FTQ et Simon Dubé de l’APTS par voie de communiqué.
Avec l’offre proposée par le gouvernement, le Front commun évalue que l’appauvrissement de ses travailleurs passerait de 7,4 à 7,8 %. En plus de l’amélioration salariale, les employés demandent de meilleures conditions de travail. Les enseignants souhaitent une meilleure composition de la classe, une reconnaissance de leurs heures, des balises pour encadrer la formation à distance, notamment.
Durant l’évènement, plusieurs policiers de la Sûreté du Québec ont assisté les marcheurs afin d’assurer leur sécurité. La circulation a été ralentie et à certains moments bloquée, en raison du débrayage.
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