X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Deuxième journée de grève du Front commun

Des milliers de grévistes devant les bureaux d’Amélie Dionne

durée 22 novembre 2023 | 10h52
  • Lydia Barnabé-Roy
    Par Lydia Barnabé-Roy

    Journaliste de l'Initiative de journalisme local

    Des enseignants, des infirmières, du personnel de soutien accompagnés, pour certains, de leurs enfants ont manifesté pour de meilleures conditions de travail devant les bureaux de la députée de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne à la deuxième journée de grève du Front commun. 

    À LIRE AUSSI» Front commun : début de trois jours de grève

    Marchant à travers la neige qui s’installe peu à peu sur le territoire, les grévistes sont partis du parc du Campus-du-Campus-et-de-la-Cité vers 9 h 15 pour se rendre jusqu’au bâtiment situé au 320, boulevard de l’Hôtel-de-Ville à Rivière-du-Loup. Indiquons que l'élue provinciale était absente lors de l'évènement.

    Après des allocutions, les employés des secteurs public et parapublic ont scandé «So-so-so-solidarité», avant d’effectuer le chemin en sens inverse. Ils ont terminé la manifestation vers 11 h.

    Rappelons qu’au Québec 420 000 employés membres du Front commun, dont 13 000 dans le Bas-Saint-Laurent, sont en grève de trois jours pour faire valoir leurs droits.

    «Nous avons décidé de manifester devant le bureau de la députée Amélie Dionne pour nous assurer qu’elle comprenne le message; l’offre de son gouvernement aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public ne passe pas! Les augmentations de salaire ne couvriraient même pas l’inflation anticipée et nous appauvriraient. Nous n’accepterons jamais ça, surtout pas après tous les efforts qu’on nous a demandés pendant la pandémie», ont lancé d’une seule voix les porte-paroles du Front commun, Caroline Senneville, présidente de la CSN, Luc Gravel, deuxième vice-président de La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Maxime Ste-Marie, président du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS) du SCFP affilié à la FTQ et Simon Dubé de l’APTS par voie de communiqué. 

    Avec l’offre proposée par le gouvernement, le Front commun évalue que l’appauvrissement de ses travailleurs passerait de 7,4 à 7,8 %. En plus de l’amélioration salariale, les employés demandent de meilleures conditions de travail. Les enseignants souhaitent une meilleure composition de la classe, une reconnaissance de leurs heures, des balises pour encadrer la formation à distance, notamment.

    Durant l’évènement, plusieurs policiers de la Sûreté du Québec ont assisté les marcheurs afin d’assurer leur sécurité. La circulation a été ralentie et à certains moments bloquée, en raison du débrayage.

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 6h59

    Écoéducation par la nature : apprendre en jouant dehors

    Alors que le «jeu risqué» est de plus en plus recommandé par les pédiatres afin de contribuer au développement des enfants, une initiative du Cégep de Rivière-du-Loup, fait des petits partout dans la province. Le programme d’attestation d’études collégiales Écoéducation par la nature, instauré en 2015 compte déjà 250 diplômées de partout au Québec ...

    Publié à 6h45

    Seizième concert des familles de la Fondation André-Côté

    Le 19 septembre, à l’occasion de l’envolée d’une vingtaine de papillons à la mémoire des personnes honorées, les détails du seizième concert de la Fondation André-Côté ont été donnés. L’organisme tiendra le Concert des familles le samedi 19 octobre, à 19 h, à la Cathédrale de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Cette année, la Fondation André-Côté ...

    Publié à 6h34

    Les Vieux Copains remettent 2000 $ à des organismes des Basques

    À la suite de son festival chansonnier qui se tenait du 28 au 30 juin, le groupe de musique Les Vieux Copains a versé une somme de 2000 $ à deux organismes des Basques. Un premier 1000 $ a été remis à Centre Alpha des Basques, et un autre, au Centre d'aide aux proches aidants des Basques.