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École secondaire de Rivière-du-Loup

La zoothérapie pour combattre l’anxiété scolaire

durée 30 octobre 2023 | 06h30
  • Alyson Théberge
    Par Alyson Théberge

    Vidéojournaliste

    Depuis quelques semaines déjà, l’École secondaire de Rivière-du-Loup (ESRDL) offre une activité parascolaire de zoothérapie. Une fois par semaine, sur l’heure du dîner, tous les jeunes peuvent interagir avec le chien à la Place publique, et ce, de 11 h 45 à 12 h 15 et de 12 h 45 à 13 h 15. Entre ces deux périodes, les élèves inscrits se réunissent dans un local attitré pour des ateliers en sous-groupe de six, avec le chien.

    Une vingtaine d’élèves se sont inscrits à l’activité parascolaire, qui se déroulait les vendredis midi, du 29 septembre au 27 octobre, et qui se poursuivra les lundis midi, du 30 octobre au 18 décembre. Plusieurs se trouvent également sur la liste d’attente. «Il y a eu une belle réponse de la part des élèves. Je pense que c’était attendu d’avoir un chien dans l’école», souligne Claudia D’Auteuil, conseillère d’orientation (secondaires 1, 2, 3 et adaptation scolaire) à l’ESRDL.

    Outre leur amour pour les animaux, certains élèves se sont inscrits à l’activité afin de travailler sur leur confiance en soi et leur anxiété, d’autres, pour vaincre leur peur des chiens. «C’est bien, mais ça ne dure pas assez longtemps», lance Lydia Lord, élève de la classe de cheminement continu (CCC).

    Alexandra Pineault, éducatrice spécialisé et intervenante en zoothérapie, membre de la corporation des zoothérapeutes du Québec (CZQ), mise sur le développement personnel des jeunes étudiants. «Ça leur fait vivre des réussites aussi. Ça marque une petite pause dans tout ce qui est plus scolaire […] C’est un créateur de lien incroyable», ajoute-t-elle. «Les élèves sont beaucoup plus empathiques envers un animal qu’envers un collègue de classe.»

    Le respect, le consentement et l’opposition sont quelques-unes des thématiques abordées lors des ateliers. «Je fais des techniques d’impact, toutes mes interventions d’éducatrice spécialisée, des parallèles avec l’animal. Il me sert d’outil d’intervention», souligne-t-elle.

    Soulignons que les contacts avec l’animal se font toujours sur une base volontaire. Aucun élève n’est obligé de s’approcher et de toucher le chien. D’ailleurs, Harry ou Max, épagneuls springer anglais, sont toujours accompagnés d’Alexandra.

    CHIEN D’ASSISTANCE / CHIEN DE ZOOTHÉRAPIE

    Contrairement au chien d’assistance d’établissement, le chien de zoothérapie ne suit pas nécessairement de formation. En fait, c’est l’intervenant en zoothérapie qui doit suivre un cours portant sur les soins, la gestion, la sélection et l’éducation de l’animal. «Après ça, l’intervenant est censé être capable de sélectionner son animal, de l’éduquer, et, sinon, d’aller vers un comportementaliste, un éducateur canin qui fait partie du regroupement pour l’aider dans l’éducation de son animal», explique Alexandra Pineault.

    Alexandra Pineault, propriétaire du Centre de zoothérapie d’apprentissage du Kamouraska (Centre Z.A.K.), a complété une attestation d’études collégiales (AEC) en Stratégies d’intervention en zoothérapie. Un programme de 595 heures, reconnu par le ministère de l’Éducation.

    Alors que le chien d’assistance d’établissement est accepté dans tous les lieux publics, le chien de zoothérapie, lui, n’est admis qu’à certains endroits. Les frais de soins vétérinaires du chien d’assistance sont assurés par la Fondation, et ceux du chien de zoothérapie, par son maître, qui, toutefois, possède des assurances professionnelles.

    Tandis que le chien d’assistance d’établissement doit travailler sur de longues périodes, plusieurs heures par semaine, le chien de zoothérapie est restreint avec un maximum d’heures par jour.

    Malgré leurs différences, les deux chiens suivent un conditionnement, une formation en continu. «Il faut continuer de se former en tant qu’intervenant. D’ailleurs, pour faire partie de la CZQ, il faut faire une formation en continu à chaque année, un minimum de six heures, et éduquer notre animal en continu aussi, le désensibiliser», mentionne Alexandra Pineault.

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