École de St-Antonin : le CSS poursuit ses démarches
Le Centre de services scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup ne baisse pas les bras dans le dossier de la nouvelle école de Saint-Antonin, loin de là. Les membres du conseil d’administration ont approuvé que le projet soit de nouveau soumis au Plan québécois des infrastructures 2024-2034, à la mi-septembre.
Lors de leur dernière rencontre, les administrateurs se sont livrés à cet exercice pour une troisième fois en autant d’années, les plus récentes demandes ayant été refusées.
Rappelons qu’en juin 2022, le CSS Kamouraska-Rivière-du-Loup avait regretté que le projet n’ait pas été retenu au PQI. On avait alors déjà confirmé qu’une nouvelle requête allait être déposée rapidement. Le scénario s’est répété cette année, la récente demande ayant officiellement été rejetée en juin dernier.
Malgré les obstacles, le conseil d’administration entend poursuivre ses démarches auprès du gouvernement afin d’aller de l’avant avec le projet de nouvelle école. «Il faut répéter l’exercice jusqu’à ce que le projet soit retenu», a soutenu Geneviève Soucy, directrice générale adjointe, secrétaire générale et directrice des communications au Centre de services scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup.
Actuellement, l’école Lanouette de Saint-Antonin compte plus de 400 élèves et les besoins d’espace sont de connaissance commune. Lors d’une récente visite dans la circonscription, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, avait assuré être au courant des demandes locales. Prudent, il n’avait pas souhaité prendre d’engagements.
«On investit à Rivière-du-Loup et dans la région dans de nouvelles écoles, mais je suis conscient qu’il y a un besoin. Il est évalué. Maintenant, vous savez que j’ai beaucoup de demandes partout au Québec et à un moment donné, les moyens sont limités», avait-il déclaré, en marge d’une visite au Collège Notre-Dame.
Il avait rappelé que ce n’était pas à lui de décider des projets à prioriser. «Il y a des critères et des équipes au sein de ministère qui priorisent les projets en respectant ces critères objectifs. Pour le moment, [le projet de Saint-Antonin] n’a pas été priorisé, mais il est sur la liste», avait-il dit.
À Saint-Antonin, tout est en place pour que les travaux puissent commencer. La Ville travaille sur le dossier depuis 2017 et a réservé un terrain de 8000 pieds carrés depuis un bon moment déjà. Les services y sont même déjà déployés.