Édifice Rosaire-Gendron : «Mon vœu serait de le vendre»
Quel est l’avenir de l’Édifice Rosaire-Gendron de Rivière-du-Loup? Qui financera les travaux? La Ville demeurera-t-elle propriétaire? S’il admet que les questions sont nombreuses et que «tous les scénarios sont sur la table», le maire Mario Bastille reste catégorique : son souhait serait de vendre le bâtiment iconique de la rue Lafontaine à la Sûreté du Québec.
«En toute franchise, mon vœu serait de le vendre ce bâtiment-là, que ce soit la Sûreté du Québec qui en devienne propriétaire. Ils pourraient faire les travaux nécessaires pour respecter leurs normes. C’est ce que je souhaite.»
M. Bastille a fait cette déclaration en marge de la plus récente séance ordinaire du conseil municipal. Il était questionné sur l’avancement de ce dossier, quelques jours seulement avant que la Ville de Rivière-du-Loup présente sa toute nouvelle caserne incendie à la population dans le cadre d’une journée portes ouvertes.
«Actuellement, la Sûreté du Québec est là. Elle souhaite demeurer là. Tout est sur la table pour nous. Est-ce que [la solution] est d’être copropriétaires du bâtiment? Est-ce que c’est de vendre? On est en élaboration», a-t-il dit.
Mario Bastille a convenu que le dossier n’avançait pas vite. Il a toutefois rappelé que la Ville n’est pas «seule à danser» et que des perches ont récemment été lancées. Les travaux qui doivent être réalisés, et l’ampleur des investissements nécessaires afin de mettre aux normes le bâtiment de 1965, sont de connaissance commune.
«De quelle façon seront-ils financés? Qui sera notre partenaire? Est-ce que la Ville sera toujours propriétaire? Tout est sur la table», a-t-il plus tard répété.
Quoi qu’il arrive, le maire de Rivière-du-Loup est d’avis que les policiers de la Sûreté du Québec doivent demeurer au 555, Lafontaine, d’une façon ou d’une autre. «Ce n’est pas négociable. La SQ ne peut pas aller ailleurs. Pour nous, c’est important et elle doit être maintenue là», a-t-il conclu.