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Une pièce de l’Empress of Ireland retrouvée au fond du fleuve Saint-Laurent

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durée 5 septembre 2023 | 14h14
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    Une équipe composée du chasseur d’épaves Samuel Côté, du capitaine Michael Blackburn et des plongeurs Lysanne Des Landes et Francis Pouliot a récemment localisé une structure massive en bois provenant de l’Empress of Ireland. La pièce a été retrouvée à deux kilomètres de l’épave du paquebot. 

    «On parle ici d’un travail d’une extrême précision compte tenu de la petitesse de la cible. C’était comme chercher une aiguille dans une étable remplie de foin. Nous sommes très fiers de cette découverte», mentionne Samuel Côté. 

    Selon l’historien David Saint-Pierre, il s’agit de la plateforme de compas qui était située au-dessus de la timonerie. «Cette structure qui n’apparaît pas sur les plans initiaux du paquebot a été ajoutée à la demande du Canadien Pacifique, peu de temps après son voyage d'essai, en 1906. À défaut d’avoir des photos claires de cette plateforme, nous savons maintenant précisément à quoi elle ressemblait grâce aux images sous-marines», précise-t-il. En 1964, l’habitacle abritant le compas magnétique monté sur un fût en bois qui se trouvait sur la plateforme a été récupéré par les découvreurs de l’épave. 

    PERDUE ET OUBLIÉE PENDANT 30 ANS

    Au milieu des années 1990 (avant la protection de l'épave de l'Empress of Ireland), deux plongeurs de la région de Rimouski ont remonté de peine et de misère à la surface cette structure massive en bois. En remorquant la pièce vers la terre ferme avec leur zodiac, ils ont connu des difficultés les obligeant à couper les câbles de remorquage. 

    L’un des deux plongeurs a eu la présence d'esprit de noter la position. Il y a quelques mois, ce même plongeur a partagé la position à Samuel Côté. La pièce a été repérée à quelques centaines de pieds de la position présumée sur un fond sableux, à plus de 100 pieds de profondeur. La plateforme en bois de teck mesure environ huit pieds de longueur par huit pieds de largeur et ses huit pattes travaillées pointent vers le haut. «La plateforme est dans un état de conservation remarquable, malgré un séjour de plus de 109 ans dans l’eau. À mon humble avis, cette pièce imposante mériterait d'être exposée dans un musée», indique Samuel Côté.
     

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