Maxime Blanchette-Joncas présente son bilan de session
Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a présenté son bilan de fin de session parlementaire ce mercredi 28 juin à Rimouski. Ce dernier a mis de l'avant le financement de projets locaux dans la MRC de Rimouski-Neigette, de dossiers chers au Bloc québécois tout en pointant du doigt l'usure du gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau.
Le député est revenu sur le dossier de l'ingérence chinoise au Canada. Rappelons que le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet a demandé une enquête publique sur l’ingérence étrangère. La semaine dernière, lors de son propre bilan de session, le chef avait souligné avoir eu «des conversations assez intensives» empreintes «de franchise et de sincérité» avec le ministre Dominic LeBlanc comme le rapportait ICI Radio-Canada. M. Blanchet s'était montré optimiste.
«Le Bloc Québécois a fait avancer ce dossier en adoptant la même attitude constructive qu’il a démontrée, entre autres, dans la lutte aux changements climatiques et aux feux de forêt ainsi que dans l’adoption des projets de loi C-11 et C-18 tant attendus par le milieu culturel québécois», a déclaré Maxime Blanchette-Joncas.
Ce dernier a souligné que son parti a su rester connecté sur les préoccupations du Québec, en citant notamment les cibles d’immigration fédérales, qui, selon lui, font fi de la réalité québécoise et la nécessité de fermer le chemin Roxham. «Au fil d’arrivée, le Bloc Québécois signe des avancées majeures pour le Québec pendant que le gouvernement Trudeau semble à bout de souffle et loin des Québécois», a-t-il ajouté.
PROJETS LOCAUX
Le député s'est félicité des résultats obtenus pour des projets locaux. «J’ai en tête le financement historique de 154 M$ obtenu par l’Université du Québec à Rimouski et ses partenaires pour réaliser de la recherche sur l’océan et le climat. Je pense aussi au Théâtre du Bic, qui a inauguré ses locaux agrandis et embellis grâce aux 3,5 M$ d’argent fédéral que je suis allé chercher!»
Le crise du logement qui n'épargne pas la circonscription a aussi occupé le printemps du Maxime Blanchette-Joncas alors qu’il a organisé une rencontre sur le logement avec des acteurs des milieux communautaires et privés. À cet égard, le député s'est dit heureux d’avoir obtenu une bonification de 3,3 M$ du fédéral pour le projet de Serviloge, qui vise la création de 44 logements sociaux dans la maison-mère des Sœurs du Saint-Rosaire, bâtiment patrimonial phare de Rimouski. Ces sommes s’ajoutent à un financement initial de 7,7 M$ confirmé en février 2022, pour un total de 11 M$.
«D’un point de vue plus personnel, lors des Journées de la persévérance scolaire, je me suis ouvert publiquement sur mon parcours scolaire atypique et sur l’importance de ne pas lâcher, de croire en ses rêves. En réponse à l’engouement suscité, j’ai amorcé une tournée des écoles de la région pour parler de mon parcours avec les jeunes. Si j’ai pu inciter une personne à s’accrocher, c’est mission accomplie», a souligné M. Blanchette-Joncas.
PORTE-PAROLE
En tant que porte-parole pour le Bloc Québécois en matière de sciences et d’innovation et de la voie maritime du Saint-Laurent, Maxime Blanchette-Joncas s'est dit fier des réalisations accomplies au cours des derniers mois sur ces deux fronts.
«Depuis plus d’un an, je travaille d’arrachepied pour mettre en lumière et inverser le déclin du français dans les sciences. Je suis convaincu que la nation québécoise doit avoir une vie scientifique et intellectuelle riche, en français, pour s’épanouir pleinement. Le fédéral doit en faire plus pour le français en sciences, et c’est ce qui ressort du rapport que le comité permanent de la science et de la recherche a produit à la suite de mon initiative.»
Le député souligne travailler sur le dossier des bourses d’études fédérales, qui n’ont pas été augmentées depuis 20 ans. «C’est toute notre relève scientifique qui vit dans la précarité à cause de la négligence fédérale. C’est grave, car la recherche scientifique d’aujourd’hui est la prospérité de demain», dénonce Maxime Blanchette-Joncas.
Ce dernier a aussi rappelé avoir déposé un projet de loi pour contrer la pénurie de main-d’œuvre dans le domaine maritime. «Le fleuve Saint-Laurent fait partie de notre identité bas-laurentienne. C’est aussi par ses eaux que transige 80 % de la marchandise que nous consommons au quotidien, grâce aux travailleurs de l’industrie maritime. Mais cette industrie a de la difficulté à trouver de la relève. C’est pour nos écoles maritimes et pour contrer cette pénurie de main-d’œuvre que j’ai déposé le projet de loi C-346 à la Chambre des communes, et je compte bien poursuivre le travail jusqu’à son adoption», a affirmé le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.
Maxime Blanchette-Joncas a reproché au gouvernement Trudeau son usure et son arrogance. Il a rappelé qu'appuyé par le NPD, les libéraux au fait adopté 10 nouveaux bâillons, pour un total de 30 depuis les élections.