Lancement du Salon de la construction biosourcée au Bas-Saint-Laurent à Rivière-du-Loup
Près de 200 personnes se sont rassemblées, ce 25 avril, à l’Hôtel Levesque de Rivière-du-Loup afin de prendre part au premier du Salon de la construction biosourcée au Bas-Saint-Laurent. De 9 h à 17 h, les participants pourront assister à des panels de discussion, des conférences et découvrir 32 kiosques d’exposants.
«Dans le contexte immobilier, on sait que le secteur du bâtiment est responsable d’à peu près le tiers de tous les impacts de la société sur l’environnement. Donc si on intervient dans le choix des matériaux au niveau des bâtiments, c’est une bonne stratégie pour s’inscrire dans la transition climatique», souligne Mylène Joncas, la directrice du Créneau d’excellence Écoconstruction qui organise l’évènement.
Pour les membres du créneau et de ses différents partenaires, il était impératif de favoriser la rencontre entre les producteurs des matériaux biosourcés, les constructeurs et la population en général s’intéressant à ce type de construction.
La députée de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne souligne que les salons sont une force incroyable pour du développement d’affaires, pour apprendre ce qui se fait, puis voir et toucher les produits qui sont créés dans la région. «Le Bas-Saint-Laurent regorge de matières renouvelables, de biomasses», se réjouit-elle. Ainsi, elle croit que cet évènement est une opportunité pour les acteurs régionaux en construction de se rassembler, d’échanger des idées et de trouver des solutions aux problématiques rencontrées dans l’industrie de la construction.
L’utilisation de ressources biosourcées constitue une façon de décarboner le Québec petit à petit, plus particulièrement dans le domaine de la construction, en diminuant la consommation de ressources non renouvelables qui cause davantage de gaz à effet de serre. Les matériaux biosourcés sont créés à partir de ressources renouvelables. Au cours de leur vie, ils séquestrent du monoxyde de carbone. Ils peuvent aussi être recyclés deux à trois fois, contrairement aux matériaux normaux qui génèrent des gaz à effet de serre et qui ne peuvent être réutilisés.
«Nous disposons de données qui nous permettent de comprendre le cycle de vie d’un bâtiment en commençant par la production des matériaux jusqu’à la disposition de ceux-ci en fin de vie du bâtiment», indique le président du Créneau d’excellence Écoconstruction, Claude Morasse. En changeant la façon de construire, l’empreinte écologique peut ainsi être réduite. Il est ainsi plus facile de faire face aux changements climatiques, d’après le président.
La Ville de Rivière-du-Loup se réjouit d’appuyer cet évènement. «C’est d’avoir une nouvelle perspective, de regarder vers le futur pour découvrir comment faire autrement, pour avoir le plus d’impacts positifs sur l’environnement», a souligné la mairesse suppléante, Édith Samson.