La Fabrique Notre-Dame-des-Neiges en pleine effervescence
Dans les prochaines semaines, trois activités se dérouleront au profit de la Fabrique Notre-Dame-des-Neiges. Par ces évènements, la présidente du conseil d’administration de l’église, Marie-Christine Rioux, souhaite mettre en valeur l’édifice patrimonial afin qu’il continue d’être un point central pour la ville de Trois-Pistoles.
«C’est une manière aussi de reconnecter avec la population, de leur expliquer quel est notre rôle à la Fabrique, de connaitre les gens et de se faire connaitre, et ce, toujours dans un climat convivial, de partage et de plaisir», confie-t-elle.
La première activité aura lieu le 15 avril. Les personnes intéressées sont invitées à la cabane à sucre qui se tiendra à la salle des Chevaliers de Colomb à 11 h 30. Tous les bénéfices seront remis à la Fabrique.
Deux cours d’autodéfense seront donnés par un maitre des arts martiaux le 20 mai à la salle des Chevaliers de Colomb. Pendant trois heures, des femmes qui souhaitent apprendre à se débarrasser d’un agresseur pourront le faire de 9 h à 12 h ou de 13 h à 16 h. Mme Rioux estime que, de nos jours, il est impératif de savoir les techniques de base pour se défendre.
Enfin, le 11 juin est prévu le grand rassemblement des motos. «On a décidé de reprendre le flambeau de la Fabrique de Saint-Simon», a indiqué la présidente. Avec les années de COVID-19, la municipalité a décidé d’arrêter l’évènement. La Fabrique Notre-Dame-des-Neiges y a vu une opportunité afin de donner de la visibilité à son église. Avec cet évènement, des personnes de partout au Québec se rejoignent dans les Basques.
Au total, Marie-Christine Rioux s’attend à recevoir environ 400 personnes. Ces dernières seront accueillies, à leur arrivée vers 9 h et 9 h 30, avec du café et des beignes. La messe commencera vers 10 h. Par la suite, le prêtre bénira les motos. Les gens qui le désirent pourront rester pour déguster des «hot-dogs» ou de la pizza.
Les profits amassés avec ces activités permettront l’entretien de l’église. Cette année, ce sont près de 100 000 $ qui seront nécessaires au maintien des services du bâtiment. «Il faut aller chercher l’argent ailleurs, car la quête et la capitation ne sont pas suffisantes», confie Mme Rioux.
Au moins, le conseil d’administration de la Fabrique est maintenant comblé, ce qui donne de l’espoir à la présidente. Elle mentionne que l’équipe est motivée, prête à aider et à faire avancer les choses pour sauver l’édifice.
Pour plus d’information sur les activités ou pour s’inscrire, il faut communiquer au presbytère au 418 851-1391.
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