Interdiction de l’arrosage de l’asphalte : la Ville suivra le dossier de Rimouski
Les démarches de la Ville de Rimouski qui visent à interdir en tout temps l’arrosage des entrées en asphalte avec de l’eau potable pourrait-elle inspirer les élus louperivois à emboiter le pas avec une réglementation encore plus sévère? Si aucune discussion n’est entamée à ce sujet, elle pourrait certainement alimenter quelques réflexions dans les semaines ou les mois à venir, estime le maire Mario Bastille.
Appelé à réagir à ce dossier, qui suscite présentement l’opposition de plusieurs résidents du côté de Rimouski, le maire de Rivière-du-Loup est demeuré prudent. Il a néanmoins assuré que les élus suivront avec attention les réflexions de leurs collègues rimouskois.
«Ça nous amènera peut-être à regarder ce qui se passe à Rimouski et à regarder ce qu’on pourrait faire ici comme application. Mais nous n’en sommes pas là. Ça n’a pas encore fait partie de discussions», a confirmé Mario Bastille, lundi soir, en marge d’une séance du conseil municipal.
L’élu ne cache toutefois pas qu’il est d’accord avec l’idée qu’il faut consommer l’eau potable avec parcimonie. «En 2023, on peut pas se servir de l’eau [de façon irresponsable]. C’est une ressource qui n’est pas inépuisable. Ça coute cher la traiter», a-t-il rappelé.
Il faut savoir que la Ville de Rivière-du-Loup encadre déjà le nettoyage de l’extérieur d’un bâtiment et d’une entrée automobile. Elle encourage aussi ses citoyens à prioriser l’utilisation d’un balai ou de l’eau de pluie pour laver l’asphalte de leur entrée.
Selon l’article 60 du règlement relatif à l’aqueduc, «toute personne est autorisée à laver, rincer ou nettoyer l’extérieur de tout bâtiment, résidence ou entrée d’automobile avec l’eau produite par la Ville sans permis en utilisant l’eau strictement nécessaire à cette fin avant le 15 juin de chaque année».
Après cette date, «nul ne peut utiliser l’eau produite par la Ville pour nettoyer l’extérieur de tout bâtiment, résidence ou entrée d’automobile sans obtenir au préalable un permis spécial auprès du Service de l’urbanisme et du développement», précise-t-on.
1 commentaires