Néomédia et infodimanche.com renforcent leur architecture
Vous l'aurez remarqué, depuis vendredi dernier, le site Internet infodimanche.com et l'application infodimanche rencontrent certaines difficultés. Un problème de serveurs de notre fournisseur Néomédia s'est avéré être l'oeuvre de pirates informatiques. L'entreprise située en Beauce a donc saisi l'occasion afin de migrer son architecture sur une toute nouvelle plateforme.
Vous le constatez, cette migration ne s'effectue pas sans heurts. La restauration des différentes bases de données du réseau de Néomédia et d'infodimanche.com ne sera pas complétée avant quelques jours encore. Toutefois, le site Internet est déjà fonctionnel et mis à jour quotidiennement. Vous y trouverez les plus récentes nouvelles provenant du KRTB, les blogues, ainsi que tous nos annonceurs.
«Il s'agit d'une attaque mondiale qui a ciblé OVHcloud (anciennement OVH) notamment spécialisée dans l'hébergement de serveur. Les pirates ont profité d'une ouverture d'un port pour s'infiltrer. Des milliers d'entreprises ont été touchées. Heureusement, notre sécurité en place a permis de les bloquer à l'étape de la virtualisation», explique Claude Poulin président de Néomédia.
Transformant une menace en opportunité, l'entreprise a donc quitté OVHcloud pour un des leaders mondiaux spécialisés dans les services infonuagiques. De nouvelles mesures de sécurité ont déjà été mises en place et la correction des derniers bogues induits par cette migration rapide devrait être complétée dans les prochains jours.
Néomédia et Info Dimanche souhaitent rassurer lecteurs et clients, les malfaiteurs se sont heurtés aux différents systèmes de sécurité de notre hébergeur et seul le serveur primaire a été affecté. Il n'y a eu aucun vol de données sensibles, l'entièreté de notre travail et de nos publications étant de toute façon de nature publique.
Dans la région, plusieurs entreprises et organismes ont déjà fait les frais de pirates informatiques, dont le Cégep de Rivière-du-Loup, Prelco et Lepage Millwork. D’un point de vu plus global, à l’échelle de la planète, la situation des rançongiciels (ransomware) n'ira pas en s'améliorant sur le web. «On ne doit jamais payer si une rançon est exigée, car l'entreprise deviendra une cible de choix sur le darkweb, ça incite les pirates à continuer», prévient M. Poulin.
D’ici là, le flux de nouvelles au quotidien continuera d’être constamment mis à jour.
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