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Maxime Blanchette Joncas gonflé à bloc pour la rentrée parlementaire

durée 8 février 2023 | 16h54
  • Alyson Théberge
    Par Alyson Théberge

    Vidéojournaliste

    Création de logements, pénurie de main-d’œuvre, assurance-emploi et couverture cellulaire sont des enjeux locaux qui se trouvent au cœur des priorités du député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, pour la session parlementaire 2023 qui vient tout juste de débuter.

    «Le gouvernement fédéral […] ne connait pas la réalité des régions. Il ne connait pas la réalité et les besoins du Québec […] Si on veut arrêter de niaiser et si on veut régler cette fameuse crise du logement qu’on vit, et bien, transférez l’argent à Québec. Québec connait les besoins et a déjà l’expertise avec la Société d’habitation du Québec (SHQ)», exprime le député.

    M. Blanchette-Joncas souhaite presser le pas au gouvernement fédéral, de manière à ce que des ententes en matière de logement entre Québec et Ottawa se concluent le plus rapidement possible. L’attente qui en découle retarde l’avancement de plusieurs dossiers, dont la création de nouveaux logements.

    «Ça prend du temps avant de sortir l’argent des coffres. Ça prend du temps avant de bâtir des programmes. Ça prend du temps aussi, aux organismes qui développent des logements, que ce soit des logements sociaux, des logements abordables ou communautaires», explique le député Maxime Blanchette-Joncas.

    En 2019, le gouvernement fédéral a mis en place la Stratégie nationale sur le logement, un plan de 10 ans et qui s’élève à plus de 70 millions de dollars. Cette stratégie doit venir en aide à 530 000 familles ayant des besoins en matière de logement, et réduire l’itinérance chronique de 50 %.

    L’année dernière, à Rivière-du-Loup, le taux d’inoccupation était de 0,5 %, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL). À noter qu’un marché est dit équilibré lorsque le taux d’inoccupation est de 3 %.

    Majeure, la crise du logement est interreliée avec un autre enjeu local, soit celui de la pénurie de main-d’œuvre, selon M. Blanchette-Joncas. «Si l’on n’a personne pour loger les gens qui viennent de l’extérieur, c’est difficile de régler cet enjeu-là. C’est un frein à notre développement également.»

    PÉNURIE DE MAIN D’ŒUVRE

    Prochainement, M. Blanchette-Joncas désir redéposer le projet de loi C-295, lequel permettrait aux nouveaux diplômés d’obtenir un crédit d’impôt fédéral en s’installant en région. Un incitatif qui «fait la différence», selon M. Blanchette-Joncas. «Je pense qu’un coup de pouce après ses études, pour s’installer, ça peut certainement faire la différence. Ça peut aussi aider à attirer des gens des centres urbains.»

    SERVICES GOUVERNEMENTAUX FÉDÉRAUX

    Maxime Blanchette-Joncas souhaite continuer à œuvrer pour maintenir les services de proximité en région. «Si on veut continuer à développer nos régions, si on veut être attractif, ça prend des services de proximités et ça, c’est sur l’ensemble du territoire», raconte-t-il.

    Outre le maintien des acquis, le développement est tout aussi important pour M. Blanchette-Joncas. Il rappelle les avantages de l’ouverture, en 2022, d’un bureau des passeports à Rimouski. «Les gens de l’ensemble du Bas-Saint-Laurent et de l’Est-du-Québec, voire même de la Gaspésie, n’ont plus besoin de se déplacer à Québec pour obtenir un passeport de façon accélérée», expose-t-il.

    Du côté de la réforme de l’assurance-emploi, le député espère toujours des débouchés, pour 2023. «Les services en région, ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité», ajoute M. Blanchette-Joncas.

    Il explique qu’à l’automne dernier, la Ministre de l’Emploi, Carla Qualtrough, avait promis de déposer une réforme avant la fin de l’année 2022. Toutefois, cela n’a pas été le cas : la situation est toujours en attente. «On va continuer, le Bloc québécois, à faire preuve d’ambition. Pour nous, c’est nécessaire», exprime Maxime Blanchette-Joncas.

    COUVERTURE CELLULAIRE

    «Le gouvernement fédéral est, c’est le cas de le dire, déconnecté de la réalité. Dans son dernier budget, il n’y a aucune somme pour augmenter la couverture cellulaire dans le pays», lance Maxime Blanchette-Joncas.

    Pour le député, l’élargissement de la couverture cellulaire sur le territoire est une question de sécurité, autant pour l’accès aux services d’urgences en cas d’accidents, que pour les travailleurs et les travailleurs dans les domaines de l’agriculture, de l’acériculture ou de la foresterie, par exemple.

    La couverture cellulaire actuelle, inadéquate selon le député, est «un frein pour se développer.» Le Bloc québécois souhaite une entente avec le gouvernement fédéral, afin qu’il fasse du problème de couverture cellulaire, une priorité, et qu’il investisse de la même manière que pour l’Internet haute vitesse.

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