X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Église de Saint-Paul-de-la-Croix : la vente bientôt officialisée 

durée 1 novembre 2022 | 06h54
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    La Fabrique de Saint-Paul-de-la-Croix n’a plus d’embuches l’empêchant d’aller de l’avant et d’officialiser la vente de son église à deux acheteurs privés de Toronto. La Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) a récemment approuvé le projet qui lui a été présenté. 

    Cette réponse de la CPTAQ était attendue depuis près de deux mois par la Fabrique. Celle-ci devait juger de la conformité de la vente, puisqu’une partie du terrain de l’église et une partie du cimetière (qui ne fait pas partie de l’entente) se trouvent en zones agricoles. 

    Les délais auront travaillé la patience et les nerfs des parties impliquées, mais tout s’est finalement bien déroulé. «C’est maintenant réglé!», s’est exclamé le président de la Fabrique de Saint-Paul-de-la-Croix, Yval Castonguay, soulagé. «Il ne reste plus qu’à signer et on espère que cela pourrait être fait le plus rapidement possible.»

    Les lumières sont donc maintenant toutes au vert pour la vente de l’église, puisque le projet a aussi été approuvé par l’Archevêché de Rimouski, une autre étape qui devait être franchie. Celle-ci devrait être officialisée d’ici la fin du mois de novembre. 

    La Fabrique de la paroisse de Saint-Paul-de-la-Croix a décidé de vendre son église, puisqu’elle n’avait plus d’autres choix, ne pouvant assumer les frais courants d’entretien et de chauffage. En juillet dernier, la vente aux acheteurs Sabahat Qureshi et Irene Chen de Toronto avait été approuvée pour la somme de 501 $ par une cinquantaine de personnes présentes à l’assemblée de la Fabrique.

    «Les citoyens de St-Paul-de-la-Croix nous ont fait confiance et nous en sommes reconnaissants», a mentionné Yval Castonguay. 

    Les deux acquéreurs s’engagent à respecter cinq conditions principales. Le bâtiment, construit entre 1907 et 1909, ne peut être démoli. L’aspect extérieur doit être conservé tel quel, à l’exception du clocher, qui doit faire l’objet de quelques réparations. L’église est vendue telle que vue, sans garantie légale. La sacristie sera toujours accessible comme lieu de culte pour une durée de cinq ans. La Fabrique en sera ainsi locataire, pour un montant de 1 $ par année. La localisation du terrain est aux frais de l’acheteur et l’église devra être chauffée en tout temps pour éviter qu’elle ne se détériore.
     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 13h26

    Quatrième présentation du Grand Défi des Basques

    La quatrième édition du Grand Défi des Basques a eu lieu les 9 et 10 mai. Une quarantaine d’élèves de l’École secondaire de Trois-Pistoles ont sillonné le territoire de la MRC des Basques afin de faire la promotion des saines habitudes de vie. Les participants inscrits au Grand Défi Pierre Lavoie, des élèves de 1er au 5e secondaire, se sont ...

    Publié à 7h11

    La Ville de Rivière-du-Loup invite les citoyens à animer leur quartier

    Le 7 juin prochain se tiendra la 19e Fête du voisinage, une initiative portée à l’échelle du Québec par l’organisme Espace MUNI. La Ville de Rivière-du-Loup invite les citoyens à profiter de cette journée pour animer leur coin de rue et passer un moment festif avec leurs voisins. Qu’il s’agisse d’un barbecue, d’un tournoi amical de ping-pong ou ...

    Publié à 6h36

    Fierté à la Maison Martin-Matte de Trois-Pistoles

    Cinq ans après son ouverture en pleine pandémie, sans cérémonie officielle de la Maison Martin-Matte de Trois-Pistoles, L’Association l’Éveil des Basques a organisé une journée portes ouvertes en présence de la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, de représentants de la Fondation Martin-Matte, ainsi que de plusieurs donateurs et ...