Semaine nationale des personnes proches aidantes
Ensemble cultivons l’humain
C’est sous le thème «Ensemble cultivons l’humain» que le Centre d’aide aux proches aidants des Basques (CAPAB) soulignera la Semaine nationale des personnes proches aidantes, se déroulant du 6 au 12 novembre prochain.
Le Québec comptait 1,7 million de personnes proches aidantes en 2012. Au Bas-Saint-Laurent, le nombre est estimé à 16 000 personnes. Le CAPAB croit que le vieillissement de la population entraînera forcément une augmentation du nombre de personnes qui endosseront ce rôle au cours des prochaines années.
La Semaine nationale des personnes proches aidantes est non seulement l’occasion de s’arrêter et de faire connaissance avec ces personnes de notre entourage, mais aussi de les remercier et de reconnaître leur rôle déterminant dans la société.
La campagne «Ensemble cultivons l’humain» a une visée double. D’une part, la personne proche aidante est fièrement mise de l’avant, rappelant toute l’humanité derrière le rôle d’aidant. D’autre part, les organismes communautaires qui font partie prenante de l’environnement sont présents afin de cultiver, nourrir et soutenir les personnes proches aidantes dans un quotidien souvent exigeant.
En cette semaine nationale des personnes proches aidantes, le CAPAB invite les gens à souligner pendant un moment le travail essentiel et souvent invisible de toutes les personnes proches aidantes. Par leur dévouement continu, elles sont à risque de vivre des situations d’épuisement, d’isolement, ou de maltraitance. Durant la prochaine semaine, tout le monde peut poser un geste pour aider une personne proche aidante dans leur entourage, selon le CAPAB. Par exemple, faire preuve de bienveillance, reconnaître les besoins et les limites, et encourager à accepter de recevoir de l’aide pour elle-même et pour la personne qu’elle aide.
LES JEUNES PROCHES AIDANTS
Saviez-vous que de nombreux jeunes proches aidants gardent leur situation secrète parce qu’ils ont honte d’assurer ce rôle, ou peur que leurs parents soient blâmés ou stigmatisés ? «Être un jeune aidant, ce n’est pas vivre dans une famille dysfonctionnelle, c’est vivre au sein d’une famille normale aux prises avec des circonstances exceptionnelles», (Grant, 2012).
Il est donc important de déconstruire ces préjugés, et d’apporter à ces jeunes le support dont ils et elles ont besoin. La situation d’un jeune proche aidant vous préoccupe ? Contactez-nous en toute confidentialité, il nous fera plaisir de mieux vous informer et d’offrir l’aide appropriée. «Avec du soutien, de l’écoute et de la compréhension, il est possible d’atténuer grandement les effets négatifs et de renforcer considérablement les effets positifs de la jeune aidance», (Proche aidance Québec, 2021).