Les organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent demandent au prochain gouvernement de s’engager pour le filet social
Ce 29 septembre, des centaines d’organismes communautaires et des milliers de personnes provenant de plus de 10 régions du Québec seront dans la rue dans le cadre d’une manifestation nationale qui se tient à Montréal. Une délégation de 10 personnes représentant les organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent sera présente à Montréal pour joindre sa voix à celle des organismes des quatre coins du Québec afin de réclamer haut et fort du prochain gouvernement qu’il s’engage pour le filet social.
Plus que jamais, en raison de toutes les crises (inflation, pandémique et ses impacts, climatique, pénurie de main d’œuvre, etc.) qui touchent toutes les communautés du Québec, les organismes du Bas-Saint-Laurent demandent au prochain gouvernement d’investir pour un filet social fort. Trois principales actions sont demandées : soutenir l’action communautaire autonome en finançant adéquatement les organismes communautaires autonomes du Québec et en indexant leur subvention; investir massivement dans les services publics et les programmes sociaux ainsi que favoriser une plus grande redistribution de la richesse.
Les organismes communautaires autonomes réclament une augmentation de 460 millions de dollars du financement à la mission globale des 4000 organismes communautaires autonomes du Québec, dont 20 M$ pour les 170 organismes du Bas-Saint-Laurent, et ce dès le prochain budget.
«Par ces actions en faveur d’un filet social fort, nous favorisons le respect des droits humains et assurons à toutes et tous un niveau de vie décent. Ces investissements permettent des actions en amont des problématiques sociales et en prévention. Ils permettent à des personnes de reprendre du pouvoir sur leur vie et de briser l’isolement. Ces investissements permettent d’améliorer les conditions de travail des travailleuses et travailleurs du communautaire; permettent de minimiser l’épuisement des équipes en place en facilitant le recrutement de personnel grâce à des conditions salariales compétitives. Ces investissements permettent aux organismes communautaires de poursuivre ce qu’ils font de mieux : être des porteurs de bienveillance dans leurs communautés; être des travailleurs acharnés et porteurs d’espoir pour une société plus juste», rappelle Émilie Saint-Pierre, coordonnatrice à la TROC du Bas-Saint-Laurent.