Un nouveau service de relance pour les élèves du Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup
Depuis la mi-février, le Centre de services scolaire (CSS) de Kamouraska–Rivière-du-Loup peut compter sur une agente de relance en persévérance scolaire. Le poste est occupé par Mélanie Bourdeau, conseillère en orientation. Son rôle est de renforcer le lien entre le milieu scolaire et les élèves qui ont décroché ou qui risquent de le faire.
En aidant les élèves à définir leur projet professionnel correspondant à leurs aspirations, ces derniers réuniront les conditions gagnantes pour réaliser leur plein potentiel. La conseillère en orientation explique que son travail est, en quelque sorte, un filet de protection placé autour des jeunes. Connaissant bien le marché du travail et le milieu de l’éducation pour avoir travaillé comme intervenante pour le Service d’aide à l’emploi du Kamouraska, son rôle en est un d’accompagnement et de suivi. «Ce que je désire par-dessus tout, c’est de rallumer l’étincelle dans les yeux des jeunes que je rencontre», a partagé Mme Bourdeau.
Selon l’agente de relance en persévérance scolaire, ce nouveau service s’adresse tout particulièrement aux élèves entre 15 et 19 ans de l’École polyvalente La Pocatière, l’École secondaire Chanoine-Beaudet et l’École secondaire de Rivière-du-Loup, du Centre d’éducation des adultes de Kamouraska–Rivière-du-Loup et du Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir.
«Au cours de la dernière année, ce sont plus ou moins 2 % des jeunes de cet âge qui ont quitté l’école. Ils l’ont fait pour différentes raisons. Certains sont déménagés, d’autres sont allés sur le marché du travail. Il y en a qui ont décidé de faire une pause. La pandémie n’a pas aidé, surtout pour les élèves qui éprouvaient déjà des difficultés. Notre objectif est de les rencontrer individuellement en vue d’amorcer une démarche d’introspection, de nous assurer qu’ils sont heureux dans les choix qu’ils ont faits, puis, s’ils le désirent, de les accompagner dans un projet professionnel qui aura du sens pour eux, de regarder les différentes avenues pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. Le but est de les aider à prendre leur réussite en main», a mentionné Mélanie Bourdeau.
Pour la directrice du Centre de l’éducation des adultes, Nathalie Bélanger, la force de cette nouvelle ressource réside dans sa position neutre ainsi que dans sa connaissance approfondie du système scolaire. «En premier lieu, son rôle est d’établir un lien de confiance avec les jeunes, puis de les informer, de présenter les différentes options qui s’offrent à eux et de les accompagner afin qu’ils puissent faire un choix éclairé. Par la suite, ces jeunes pourront être guidés vers une formation qualifiante. S’en suivra un suivi serré, le tout dans une démarche qui se veut constructive et valorisante. Souvent, les élèves ne sont pas au courant de toutes les possibilités qui s’offrent à eux. Cette démarche est aussi très rassurante pour les parents. Notre service de relance se veut un tremplin vers un avenir plus prometteur pour beaucoup de jeunes qui ne demandent qu’à s’épanouir pleinement tant sur le plan personnel que professionnel», a-t-elle mentionné.
Le recrutement de Mme Bourdeau a été possible grâce au plan de relance de la réussite scolaire mis de l’avant par le ministère de l’Éducation du Québec.