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Des organismes bas-laurentiens mettent de la pression sur le gouvernement Legault

durée 23 février 2022 | 14h18
  • Info Dimanche
    Par Info Dimanche

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    Le 24 février, les organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent seront mobilisés simultanément avec ceux de quatre autres régions du Québec, soit la Capitale nationale, le Saguenay–Lac-Saint-Jean, Chaudière-Appalaches et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

    Dans le cadre de la campagne nationale «Engagez-vous pour le communautaire et sous le thème Carton rouge pour la CAQ!», 75 organismes communautaires autonomes du Bas-Saint-Laurent prennent part à une vague de grèves/fermetures/interruptions des activités qui se déroule de manière rotative d’un bout à l’autre de la province du 21 au 24 février.

    Ils joignent ainsi leurs voix à plus de 1 400 organismes d’action communautaire autonome qui se mobilisent dans ce mouvement qualifié de sans précédent. Plus de 150 personnes provenant d’une cinquantaine d’organismes communautaires bas-laurentiens sont attendues à un rassemblement régional suivi d’une manifestation qui aura lieu dans les rues du centre-ville de Rimouski ce jeudi 24 février. Prise de paroles, lancement d’une capsule vidéo, action symbolique à la chandelle et slogans sont au menu de ce rassemblement.

    Cette mobilisation survient alors que le milieu communautaire dénonce l’incapacité du gouvernement à honorer sa promesse d’améliorer le financement des organismes communautaires et de leur octroyer une meilleure reconnaissance. «Malgré que le gouvernement reconnaisse lui-même le rôle essentiel des organismes d’action communautaire autonome, nous sommes toujours en attente de mesures structurantes pour améliorer note situation. Nous sommes toujours en attente de voir des investissements significatifs pour soutenir adéquatement la mission des organismes communautaires et qui soient dignes de nos compétences. Nous sommes fatigués d’être pris pour acquis par le gouvernement de la CAQ et sommes fâchés du traitement qui nous est réservéæ s’exclame Émilie Saint-Pierre, coordonnatrice à la TROC du Bas-Saint-Laurent.

    COMPLEXITÉ ET ÉPUISEMENT

    Pendant la pandémie, les organismes ont été au front pour contrer les conséquences sociales de la crise sanitaire sur les communautés. Leurs contributions à soutenir un filet social autour des personnes en situation de vulnérabilité, de précarité et d’isolement social ne sont plus à démontrer. Ces derniers soutiennent que le manque de financement nuit au recrutement et à la rétention du personnel, en plus de contraindre de plus en plus d’organismes à réduire, et parfois même, à abolir certains de leurs services ou certaines de leurs activités.

    «La situation est devenue intolérable et très compliquée. Les organismes communautaires doivent conjuguer avec des besoins croissants et de plus en plus complexes de la part de la population. Ils doivent conjuguer avec une pénurie de main-d’œuvre, et un sous-financement chronique. Après 2 ans de pandémie, les travailleuses et travailleurs du communautaire ont tenu une partie du filet social à bout de bras. Elles et ils sont épuisés et peinent à voir la lumière au bout du tunnel ! Il y a urgence d’agir alors que de vives inquiétudes planent actuellement au sein de notre mouvement» poursuit Émilie Saint-Pierre.

    BUDGET

    Rappelons que depuis plusieurs années, les organismes réclament des investissements supplémentaires récurrents et indexés de 460 millions de dollars pour financer adéquatement la réalisation des missions des 4 000 organismes communautaires autonomes du Québec. Au Bas-Saint-Laurent, ces besoins se chiffrent à 20 millions de dollars de plus annuellement pour soutenir la mission de 170 organismes communautaires autonomes.

    «À l’aube du budget du 22 mars prochain, le gouvernement a la possibilité de reconnaitre notre expertise à sa juste valeur. Il doit agir avec des mesures concrètes et structurantes pour notre mouvement ! Il nous faut plus qu’une tape dans le dos et des mots d’encouragements; il nous faut des investissements significatifs à la mission et une vraie reconnaissance ! C’est le budget de la dernière chance pour le gouvernement Legault !» a conclu madame Saint-Pierre.

     

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