COVID-19 : il doit se battre pour poursuivre sa formation
Alexandre Imbeault de Cacouna est inscrit à la formation Transport par camion offerte par le Centre de formation en transport de Charlesbourg au Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir de Rivière-du-Loup. Après avoir été en isolement en raison de la COVID-19, il a dû se battre pour poursuivre son diplôme d’études professionnelles (DEP).
«Je devais reprendre mes cours aujourd’hui (31 janvier), je ne comprends pas ce qui se passe. Je n’ai plus d’option, je ne sais plus quoi faire», a mentionné M. Imbeault à Info Dimanche. Il a débuté cette formation de 20 semaines au milieu du mois d’octobre dernier. Après les Fêtes, il a contracté la COVID-19 et s’était mis en isolement pendant 10 jours puisqu’il avait des enfants de 1 et 3 ans (non vaccinés) à la maison.
Alexandre Imbeault souhaite obtenir son DEP en Transport par camion puisqu’il travaille dans le pavage de routes. «J’ai besoin de la classe 1 pour travailler cet été», a-t-il souligné. L’élève a tenté de parler à Denis Audet, directeur adjoint du Centre de formation en transport de Charlesbourg, pour savoir ce qui allait de travers dans son cas, mais sans résultat avant le 31 janvier.
Info Dimanche a aussi laissé un message à M. Audet, également sans résultat dans un premier temps. Nous avons pu cependant nous entretenir avec Eddy Vallières, directeur du Centre de formation en transport de Charlesbourg. Première précision de sa part, «le dossier des élèves est confidentiel». M. Vallières a toutefois précisé que le portrait dressé par Alexandre Imbeault ne correspondait pas à ce qui se fait. «Aucun élève ne peut être exclu définitivement d’un programme de formation en raison de la COVID-19, ce sont 5 jours d’isolement normalement. Il doit y avoir un autre motif», a-t-il noté. Le directeur a précisé qu’il lui manquait des informations et qu’il allait se renseigner.
«Il n’y a aucun autre motif. J’ai toujours été à mes cours, je n’ai pas d’absence non motivée. Je n’ai rien du tout à me reprocher», a répliqué Alexandre Imbeault. Plus tard dans la journée du 31 janvier, Denis Audet a retourné notre appel. «Je devais lui parler depuis vendredi», a-t-il d’abord admis. «Pour nous, ce sont 5 jours d’isolement, dès le 24 janvier il pouvait être de retour en formation», a mentionné le directeur adjoint. Et ce retour était pour de la pratique ce qui a compliqué la situation, selon M. Audet. «C’est plus facile de reprendre de la théorie», a-t-il souligné.
Alexandre Imbeault pourra vraisemblablement poursuivre sa formation même si le directeur adjoint du Centre de formation en transport de Charlesbourg n’a pas voulu se compromettre à l’auteur de ces lignes. «Nous avons un plan d’action de fait», a-t-il noté.
Comme on peut le constater, les règles d’isolement de la COVID-19 peuvent parfois être compliquées et préjudiciables. Au Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir de Rivière-du-Loup, bien qu’il participe à la formation en mettant seulement des locaux à la disposition du Centre de formation en transport de Charlesbourg, Benoît Ouellet, directeur, a rapidement pris la balle au bond pour demander de vérifier le dossier de l’élève en question. «On essaie de travailler avec lui pour le faire réintégrer, mais on a de la difficulté à parler aux bonnes personnes», a-t-il souligné.
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