Des centaines de manifestants à Rivière-du-Loup demandent la fin des mesures sanitaires
Environ 500 personnes se sont rassemblées au centre-ville de Rivière-du-Loup le 30 janvier afin de demander, entre autres, la fin de l’état d’urgence et des restrictions sanitaires dans la province. De nombreux manifestants ont brandi des pancartes aux slogans divers, allant de «Ensemble pour la liberté!» à des messages dénonçant le passeport vaccinal, la désinformation ou encore appelant à plus de solidarité.
Les organisateurs en étaient bien conscients, le moment était propice pour un tel rassemblement alors qu’à Ottawa, des milliers de citoyens se sont joints au «Convoi pour la liberté». «Je pense que les gens sont tannés. Notre slogan c’est vraiment rassembler sans diviser. Les gens sont rendus-là, qu’on soit vaccinés ou non, ils veulent du changement. On est tous une grosse famille. C’est le temps de se rassembler dans l’amour, dans le respect et dans la liberté», a expliqué Pascal Morin. Il s’agissait de la première activité organisée par le mouvement Action Liberté KRTB, un groupe se décrivant comme «inclusif» qui a pris naissance sur les réseaux sociaux au cours des dernières semaines.
Outre les organisateurs, de nombreux manifestants questionnés parmi la foule ont toutefois refusé d’expliquer les raisons de leur présence à cet événement. Après quelques minutes de discussion, certains ont affirmé détenir leur passeport vaccinal, mais ont exprimé un ras-le-bol des mesures sanitaires. De nombreux enfants faisaient aussi partie de cette marche, qui s’est mise en branle vers 13h30 sur la rue Lafontaine à Rivière-du-Loup. Le tout s’est déroulé dans le calme et la bonne humeur, même si plusieurs «F*ck you Trudeau ou Legault» ont été scandés.
«C’était important pour nous de pouvoir partager tous ensemble. Je pense que c’est le temps qu’on puisse parler et se faire entendre. La discussion a été longtemps fermée. Maintenant on veut juste se rassembler. On a tous besoin de chaleur humaine et de beau partage. On ne veut pas de discrimination, on veut juste tous une égalité», ajoute une autre des organisatrices, Tania Martin. Les organisateurs ne nient pas l’existence de la COVID-19, mais demandent «d’autres solutions qui brimeraient moins nos libertés.»
«Notre slogan, c’est rassembler sans diviser. On veut trouver une alternative aux discours dominants polarisés et tranchés en deux camps qui ne se comprennent et ne se parlent que très peu. Nous voulons promouvoir l’inclusion et le respect des visions différentes. On pense qu’on peut trouver une troisième voix où tout le monde peut se rejoindre», a déclaré le porte-parole du mouvement, Simon Fournier, devant les manifestants rassemblés au coin des rues Lafontaine et Hôtel-de-Ville. Il soutient également un retour à la normale, «sans mesures coercitives ou discriminatoires».
Afin d’appuyer son discours, il a rappelé les difficultés financières des commerçants qui ont fermé leurs commerces à répétition dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, l’annulation des activités, des Jeux du Québec à Rivière-du-Loup et des festivals, ainsi que l’augmentation de la détresse psychologique dans la population.
COVID-19 AU QUÉBEC ET ALLÈGEMENTS
Selon les plus récentes données partagées par le gouvernement du Québec, environ 2 900 personnes atteintes de la COVID-19 sont présentement hospitalisées dans la province. La moyenne quotidienne des décès liés au virus se chiffre à 56, une baisse d’environ 20 % depuis les sept derniers jours.
Dès ce lundi, les salles à manger des restaurants pourront rouvrir à environ 50 % de leur capacité totale et le passeport vaccinal y sera exigé. Les rassemblements à l’intérieur des résidences seront également permis à partir du 31 janvier, avec une limite de quatre personnes ou de deux bulles familiales différentes, tout comme dans les restaurants. Les activités et sports parascolaires reprendront aussi dès lundi.
En date du 24 janvier environ 62 % de la population du Bas-Saint-Laurent avait reçu une dose de rappel du vaccin contre la COVID-19.
8 commentaires
Est-ce le bon moment de tout larguer, plutôt que d'attendre que la vague Omicron
soit passée et espérer arriver tous ensembles au printemps avec le sentiment d'avoir
enfin vaincu la bébitte ?
La vraie discrimination viens des récalcitrants = 10 % de la population dont l'entêtement
tels des enfants rois, contribue à la prolongations des mesures et de ses impactes sur
( le système de maladie ) ... pas besoin d'un système de santé quand on l'est ... le mal
nommé !
Vous écouter, il faudrait faire un système parallèle : les non vaccinés qui ne suivent pas les règles sanitaires seraient envoyés, non pas dans les CH, mais dans des centres de traitement COVID ( hôtels sélectionnés ou autres endroits ) gérés par du personnel soignant qui refuse les vaccins eux aussi, tant qu'à faire (!) ... et au frais des utilisateurs pour absorber les coûts
additionnels.
Alors, allez au gym, restaurants, magasins ,voyagez à l'étranger tant que vous voulez. etc. en étants non vaccinés, pas de masques, pas d'hygiène des mains, frenchez votre voisine, etc.
... et bonne chance !
;-))
La fin de l'article conclue qu'il y a environ 62 % de la population du Bas Saint-Laurent qui ont reçu le rappel. Je ne contredit pas ce chiffre mais est plutôt d'accord avec cette probabilité. Mais j’aurais aimé que les sources de références soient donnés.