Qualité de l’air dans nos écoles : nos centres de services scolaires s’en tirent bien
La qualité de l’air dans nos écoles inquiète. Installation de lecteurs de CO2, installation d’échangeurs d’air et ventilation par l’ouverture des fenêtres sont des mesures qui ont particulièrement retenu l’attention au cours des derniers jours. Les Centres de services scolaires de la région font pourtant bonne figure à cet effet.
Dans un premier temps, on doit mesurer la concentration de CO2. Au Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, Vincent Pelletier, directeur général adjoint et directeur du Service de secrétariat général et des communications, a informé Info Dimanche que 88 % des lecteurs de dioxyde de carbone (CO2) sont installés et fonctionnels. «Il nous reste les appareils de 2 écoles à recevoir. Ces écoles sont déjà ventilées mécaniquement», a précisé M. Pelletier.
Il s’agit d’une performance enviable puisque pour l’ensemble de la province, 60 000 des 90 000 capteurs de CO2 commandés par Québec avaient été livrés dans les écoles, mais moins de 34 000 étaient actifs dans les systèmes.
«En ce qui concerne l’aération, pour l’instant, l’ouverture des portes semble suffisante. L’ouverture des fenêtres se fait sur de courtes périodes, en l’absence des élèves, si nécessaire et lorsque la température le permet», a d’abord mentionné M. Pelletier. «Il faut dire que nous avons seulement 3 journées de classe avec les paramètres de confort. Difficile pour nous d’avoir un portrait juste et précis. Les données des prochaines semaines nous permettront d’avoir un portrait plus réel», a-t-il ajouté.
CENTRE DE SERVICES SCOLAIRE DE KAMOURASKA-RIVIÈRE-DU-LOUP
Situation aussi enviable au Centre de services scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, Geneviève Soucy, directrice du Secrétariat général et communications, a précisé à Info Dimanche que 70 % des lecteurs de CO2 étaient installés dans les écoles. Une centaine d’autres le seront dans les prochaines semaines. «Il en reste 80 à recevoir sur les 730», a précisé Mme Soucy.
Selon l’étude sur la qualité de l’air dans les écoles publiée l’hiver dernier par le gouvernement, environ la moitié des classes du Québec affichaient des concentrations de CO2 qui ne respectaient pas la cible de 1000 parties par million (ppm). Dans la première partie de l’année 2021, le Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du Loup avait complété les tests visant à vérifier la qualité de l’air. Pour l’ensemble des établissements, les résultats étaient considérés à ce moment, dans 95 % des classes, comme satisfaisants selon les normes demandées.
Le Centre de services scolaire ajoutait que pour les classes nécessitant des travaux immédiats, les correctifs seraient apportés. «Le Centre de services scolaire avait demandé 70 échangeurs d’air qui ont été installés l’été dernier dans les classes jugées prioritaires», a expliqué la directrice. «La situation peut être qualifiée de très positive», a-t-elle ajouté.
Concernant l’ouverture des fenêtres, Mme Soucy a expliqué que cela fait partie des bonnes pratiques pour améliorer la qualité de l’air, même dans nos maisons. «Dans les classes, on recommande trois fois par jour pour des périodes de 15 minutes et quand les élèves ne sont pas en classe, soit à la récréation ou en fin de journée», a précisé Geneviève Soucy. Elle a ajouté qu’il n’était pas suggéré d’ouvrir les fenêtres par grand froid.
«Le lecteur de CO2 donne un indice qui vient dire à l’enseignant quoi faire. À côté de chaque appareil, il y a les indications nécessaires tenant compte des résultats, ouvrir la porte seulement ou la fenêtre à la récréation par exemple. On ne s’attend pas toutefois à des situations très problématiques», a conclu Mme Soucy.
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