X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

La Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk a des projets pour plusieurs dizaines de millions de dollars

durée 8 décembre 2021 | 13h48
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    La Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk a plusieurs projets en marche : nouvelle signature architecturale et paysagère, centre d’interprétation terrestre du béluga, nouveau centre administratif et communautaire, développement économique sur la réserve de Kataskomiq, projet d’aquaculture et acquisition de terrains.

    «Ce sont des projets muris depuis longtemps. Ça représente plusieurs dizaines de millions de dollars en investissement, pour une diversification des activités économiques. On s’est donné les moyens de ces rêves, nous sommes une Première Nation dynamique», a mentionné le Grand Chef Jacques Tremblay, entouré des membres du Grand Conseil de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, le 8 décembre dernier.

    M. Tremblay a d’abord souligné que la Première Nation a récemment adopté une nouvelle signature architecturale et paysagère à l’image de la communauté. Elle permettra d’ancrer la culture et l’identité wolastoqey sur le Wolastokuk, territoire ancestral de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

    DE NOUVEAUX BÂTIMENTS

    Par la suite, le Grand Chef a parlé de développement économique. Il a rappelé que le gouvernement du Québec avait annoncé le 15 novembre dernier, l’octroi d’une aide financière de 600 000 $ au GREMM pour le projet d’activité scientifique Fenêtre sur les bélugas qui se veut une alternative à l’observation en mer de cette espèce menacée. Il met en relation les deux sites d’observation terrestre actuels, Pointe- Noire et Baie-Sainte-Marguerite, avec le futur site d’observation terrestre de la montagne de Gros-Cacouna.

    À cet effet, l’aménagement du site d’observation terrestre du béluga sur la montagne de Gros-Cacouna représente un investissement de 3,7 M$ pour la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. L’implantation de ce projet à proximité du parc côtier Kiskotuk, favorisera le développement d’un pôle d’attraction récréotouristique, en bordure du fleuve. «On espère terminer ce projet en 2022, la construction devrait commencer au printemps prochain», a noté Jacques Tremblay.

    Par ailleurs, le centre administratif et communautaire de la réserve de Cacouna ne répond plus aux besoins de la Première Nation. À la suite d’une étude comparative portant sur trois scénarios différents, celui de la démolition et de la reconstruction représente l’avenue qui a été retenue. Le nouveau bâtiment permettra de répondre aux besoins d’espace et aux meilleures pratiques en matière d’efficacité écoénergétique. Il s’agit d’un investissement évalué à 3 M$. Là également, le début projeté des travaux est au printemps 2022.

    En 2019, la Première Nation a fait l’acquisition du terrain situé au nord-est de l’intersection de la Route 132 et de l’Avenue du Port à Cacouna. Puis plus récemment, ce fut l’achat du terrain situé au sud-est de l’intersection. «C’est pour de futurs développements», a précisé le Grand Chef qui y voit une position stratégique d’un point de vue récréotouristique en raison de la proximité avec un produit d’appel grandissant.

    AQUACULTURE

    La Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk est déjà active dans la pêche commerciale et la transformation du poisson, elle envisage maintenant le développement d’une industrie aquacole. Le projet d’élevage de poissons en milieu terrestre est à l’étude, plus précisément du saumon. Les revenus annuels bruts du projet sont estimés à 8 M$. Un terrain adjacent au port de Gros-Cacouna a été ciblé pour implanter le projet. «Ou ailleurs», a indiqué le Grand Chef. «Il y aura une autre série d’études en 2022. On pourrait produire 1000 tonnes par année, on serait le plus gros producteur au Québec», a ajouté M. Tremblay.

    LA RÉSERVE DE KATASKOMIQ

    Afin de diversifier ses sources de revenus autonomes, la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk envisage un projet de développement économique sur une petite portion du territoire de réserve de Kataskomiq (Whitworth). Lors de négociations avec le gouvernement du Québec, dans le cadre du développement de l’autoroute 85, la Première Nation a obtenu une garantie d’aménagement de deux bretelles d’accès donnant accès au territoire de réserve. Son objectif est de mettre en place sur une petite partie de la réserve ancestrale un carrefour commercial et industriel léger en louant des espaces à cet effet à des entreprises autochtones ou non. Mais avant, la Première Nation doit consulter ses membres par référendum, une action qui devrait se faire en février ou mars 2022.

    «Les projets présentés aujourd’hui sont en phase avec le plan stratégique 2021-2024, Réussir le virage Wolastoqiyik Wahsipekuk, adopté au mois d’octobre dernier et témoignent de notre volonté de participer, en partenariat avec le milieu, au développement économique de la région du Bas-Saint-Laurent», a conclu le Grand Chef Jacques Tremblay.

     

    commentairesCommentaires

    0

    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 6h53

    Le statu quo ne doit pas être une option, selon Denis Marcoux

    Le maire de Saint-Simon-de-Rimouski, Denis Marcoux, croit que l’avenir de la MRC des Basques passe par une restructuration importante de l’organisation territoriale municipale. Une mise à jour majeure qui nécessite une réflexion approfondie sur de potentiels regroupements municipaux et le partage de services. «Le statu quo, c’est zéro», ...

    Publié à 6h43

    Lancement du prix de mérite écoresponsabilité

    En partenariat avec la Coopérative de développement régional du Québec - Bas-Saint-Laurent, Économie sociale Bas-Saint-Laurent, a lancé le 24 avril le concours prix de mérite écoresponsabilité auprès des entreprises d’économie sociale du Bas-Saint-Laurent. Ce prix vise à souligner les bonnes actions d'écoresponsabilité et de développement durable ...

    28 avril 2024 | 9h27

    Encore plus de futurs médecins en formation au Bas-Saint-Laurent

    Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Faculté de médecine de l’Université Laval annoncent que deux étudiants poursuivent actuellement leur externat longitudinal intégré (ELI) dans la région.  Ces deux externes en médecine complèteront à la fin du mois de mai un séjour de 20 semaines (8 janvier au 26 mai 2024) à l’Hôpital d’Amqui. Auparavant, ils en ...