Pouvoir d’achat : le Bloc québécois réclame justice pour les aînés
À quelques semaines de Noël, le chef du Bloc québécois, Yves‑François Blanchet, et le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, interpellent à nouveau le gouvernement fédéral afin que les aînés les plus vulnérables ne voient pas leur supplément de revenu garanti amputé parce qu’ils ont bénéficié de la prestation canadienne d’urgence pendant la pandémie.
Déjà lourdement affectés par la pandémie qui a fragilisé leurs conditions de vie et accentué leur isolement, les aînés sont aussi les grands oubliés du gouvernement mené par Justin Trudeau, constate Yves-François Blanchet.
«Je suis indigné du mépris démontré par le gouvernement fédéral envers nos aînés. Tandis que l’inflation s’emballe à un rythme inquiétant, le fédéral ne fait rien contre leur appauvrissement et l’étiolement de leurs conditions de vie. C’est une aberration: on est entre le manque de respect et le manque de compétence. Le gouvernement semble ignorer les réalités et la détresse des aînés. Il est en effet absurde que certains prestataires du Supplément de revenu garanti qui ont reçu des montants de PCU en toute légitimité voient leur chèque de SRG amputé de façon injustifiable», s’est indigné le chef du Bloc québécois.
Depuis 2019, le Bloc québécois défend sans relâche auprès du gouvernement fédéral la nécessité de rehausser de façon significative et pérenne la pension aux aînés pour toutes les personnes de 65 ans et plus. «En réservant la bonification de l’aide fédérale uniquement aux 75 ans et plus, le gouvernement fédéral a créé deux classes d’aînés. C’est inadmissible et injuste : tous les aînés qui ont atteint l’âge de la retraite doivent recevoir un traitement égal. Nous continuerons à porter ce dossier pour l’ensemble des aînés», a assuré M. Blanchette-Joncas.
Le Bloc québécois propose une solution simple et équitable: une hausse immédiate de la pension aux aînés de 110$ par mois pour toutes les personnes de 65 ans et plus, ajustée subséquemment au coût de la vie, ainsi que considérer les prestations de la PCU comme un revenu d’emploi afin de régler le problème des coupures du SRG.
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