En mode rattrapage des chirurgies
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent est en mode rattrapage des chirurgies depuis quelques semaines. «Pour les chirurgies reportées de plus de six mois, 767 au Bas-Saint-Laurent, il y a eu une amélioration dans le dernier mois. On est actuellement à 82 % du volume dans les blocs opératoires», a expliqué le président-directeur général adjoint du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Dr Jean-Christophe Carvalho.
Il a également précisé à Info Dimanche que du nombre mentionné précédemment, 170 chirurgies ont plus d’un an d’attente sur le territoire bas-laurentien, principalement concentrées au Centre hospitalier de Rimouski avec 142. Au Centre hospitalier régional du Grand-Portage (CHRGP) à Rivière-du-Loup, on note 240 chirurgies en attente de plus de six mois et 19 de plus d’un an. Au Centre hospitalier de Notre-Dame-du-Lac à Témiscouata-sur-le-Lac, il n’y a que quatre chirurgies en attente de plus de six mois et cinq au Kamouraska.
Si on tient compte de toutes les chirurgies sur la liste d’attente pour le CISSS du Bas-Saint-Laurent, on arrive tout de même à un nombre assez impressionnant, soit 2 355. Le Dr Carvalho a indiqué qu’il y a eu moins de demandes de chirurgies pendant la pandémie, une diminution d’environ 2 500. Il a expliqué en partie cette situation du fait que les gens ont effectué moins de consultations médicales pendant la pandémie et que certaines chirurgies mineures ont pu être réalisées à l’extérieur du bloc opératoire. Il s’attend toutefois que le volume de demandes revienne à la normale dans les prochains mois.
Le président-directeur général adjoint du CISSS a également mentionné que le rattrapage des chirurgies reportées depuis plus de six mois pourra comme prévu être accéléré d’ici le printemps prochain. «Nous ne sommes pas encore à 100 % du volume (blocs opératoires)», a-t-il rappelé. Le Dr Jean-Christophe Carvalho estime toujours que l’objectif à atteindre pour un rattrapage complet demeure mars 2023.
Plusieurs éléments peuvent aussi contribuer à améliorer la situation. Il y a d’abord un enjeu de recrutement d’employés. Un rehaussement des chirurgies d’un jour permet d’avoir plus de lits disponibles pour les usagers des blocs opératoires. De plus, l’hiver amène avec lui d’autres infections comme la grippe. «On travaille pour avoir la main-d’œuvre et les bonnes conditions», a conclu le dirigeant du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
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