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Une formation collégiale en acériculture conçue pour les propriétaires  

durée 17 novembre 2021 | 15h00
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Les propriétaires d’une entreprise acéricole ont maintenant une formation collégiale en acériculture spécialement conçue pour eux. Offerte à distance, cette nouvelle attestation d'études collégiales (AEC) en Gestion et optimisation d'une entreprise acéricole débutera à l’automne 2022.

    «Il s’agit d’une journée historique! Pour la première fois, une formation collégiale en gestion acéricole sera offerte au Québec», a lancé Marie-Claude Deschênes, directrice générale du Cégep de La Pocatière. Extra formation, la formation continue du Cégep de La Pocatière, et le Service de la formation continue du Cégep de Rivière-du-Loup sont les maitres d’œuvre de cette première formation collégiale dans l’histoire du milieu acéricole au Québec. Elle a été mise en place en collaboration avec le Centre d’études collégiales du Témiscouata, situé en plein cœur d’une région acéricole reconnue.

    L’AEC sera donc offerte à distance en mode hybride. Le programme est composé de 10 cours pour un total de 645 heures de formation. Les cours théoriques seront offerts en ligne, en modes synchrone et asynchrone. La partie pratique sera assurée par des activités pratiques en présence dans la région du Témiscouata et par une intégration professionnelle dans un milieu de travail partenaire choisi par l’étudiant.

    «Ça nous prend une quinzaine d’étudiants pour démarrer, une cohorte maximum de 30 personnes. Le groupe devrait se remplir assez rapidement. Cette formation cible les différentes régions du Québec et compte également sur le soutien de partenaires locaux tels que le Centre de formation en acériculture du Fleuve-et-des-Lacs à Pohénégamook ainsi que sur des entrepreneurs acéricoles du Québec qui sont également impliqués», a mentionné Christian Plouznikoff, directeur d’Extra formation.

    Cette AEC vise principalement les propriétaires d’une entreprise acéricole ou ceux désirant en faire l’acquisition, les professionnels du domaine acéricole qui veulent se perfectionner en gestion et en optimisation et les personnes en réorientation de carrière dans le secteur de l’acériculture, de l’agriculture, de la foresterie ou dans un secteur connexe. Ils pourront ainsi développer des compétences pour le savoir-être et le savoir-faire en gestion et optimisation d’une entreprise acéricole.

    Des élèves qui suivent la formation pour l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) en production acéricole du Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs pourront également y accéder. Le DEP s’adresse plus spécifiquement aux travailleurs acéricoles dont certains ont également comme projet l’acquisition d’une érablière.

    Pour plus d'information ou pour s'inscrire à cette AEC, il est possible de consulter le lien suivant: formationextra.com. On tiendra notamment compte du temps des sucres pour déterminer les périodes d’enseignement. La première cohorte de diplômés terminera sa formation le 8 mai 2023.

    UN DÉVELOPPEMENT ACCÉLÉRÉ 

    Les technologies sont au cœur du développement du secteur acéricole. La petite érablière artisanale n’existe pratiquement plus comme l’a noté Jacques Boucher, directeur adjoint du créneau d’excellence acéricole : «On retrouve deux entreprises au Témiscouata qui dépassent 200 000 entailles. Aujourd’hui, le secteur acéricole se dirige en mode semi-industriel.» Celui-ci a ajouté que les régions de Chaudière-Appalaches et de l’Est-du-Québec représentent 58 % des 53 000 000 de livres de sirop d’érable produites au Québec. Le secteur acéricole procure 12 000 emplois dans la province.

    «Pour les producteurs et productrices acéricoles du Québec, l’annonce d’aujourd’hui constitue une grande nouvelle alors que cette formation pourra répondre aux besoins accrus de gestionnaires dans le milieu. Et avec l’émission de 7 millions de nouvelles entailles et l’agrandissement des érablières, il y a plein de gens qui vont en profiter, pas seulement des nouveaux producteurs», a souligné Luc Goulet, vice-président des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ).

    «Le Témiscouata et son milieu acéricole peuvent être fiers d’avoir contribué activement au développement de cette première formation collégiale en gestion acéricole offerte au Québec», a pour sa part indiqué Édith Saint-Amand, directrice du Centre d’études collégiales du Témiscouata. Elle a souligné au passage le travail de Jacques Boucher comme conseiller expert dans ce projet. 
     
     

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